Suite à la première session générale qui s'est tenue à Rome en octobre, un rapport de synthèse intitulé « Une église synodale en mission » a été publié. C'est un rapport d'étape avec des points de convergence, des questions à traiter et des propositions.
Pour lire ce rapport :
https://eglise.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/2/2023/11/Rapport_synthese_-Synode_synodalite_oct2023.pdf
Le 6 mars une journée diocésaine de réflexion a eu lieu avec des représentants des paroisses et mouvements pour approfondir cette question "Comment valoriser la coresponsabilité différenciée dans la mission de tous les membres du peuple de Dieu ?" Le matin le travail était en petit groupe sous la forme de conversation spirituelle et l’après-midi des ateliers pour réfléchir aux différents conseils qui structurent notre Eglise (Equipe paroissiale, Conseil Paroissial Pastoral, Conseil Épiscopal, conseils économiques ou de diaconie, ...).
Faire la marche en paroisse
Conseil Pastoral Paroissial - Comptes Rendus
Considérant que le Conseil Pastoral Paroissial est un fruit de la démarche de Synode en notre paroisse, vous y trouverez ici tous ses comptes rendus.
CPP du 2 mars 2023CR Lancement du CPP du 15 septembre 2022
Vous trouverez ici tout ce qui se vit à la Sainte Trinité
Notre intention est triple :
- contribuer à la mutation de l'Église, en transmettant nos paroles, nos idées, nos rêves pour l'Église de demain au diocèse : tous les documents ci-dessous (comptes-rendus de nos rencontres entre novembre et avril) ont été transmis fin mars-début avril !
- concrétiser certaines de nos idées et de nos réflexions sur notre paroisse
- insuffler un esprit synodal dans les activités paroissiales : s'écouter avec le cœur, dialoguer avec ouverture, être attentifs à ceux qui sont différents, fragiles, "marcher ensemble"...
Cette page se lit comme un "blog" avec les infos les plus anciennes en bas.
Découvrez ce que des détenus du centre de détention de Varces ont à nous dire de leurs liens avec l'Église !
Dimanche 27 mars à St Marc : un Dimanche de la Parole dédié au Synode
Nous étions plus de 100 !
Une joyeuse effervescence pour s’écouter, réfléchir, partager, chanter, jouer, prier et bâtir des propositions pour l’Eglise de demain et d’aujourd’hui !
Paroles de participants : « Je suis toujours heureuse de ces temps de partage car je suis "nourrie" par la présence et les paroles de chacun. Ce sont des moments à la fois d'unité (le groupe est une petite communauté de croyants ou de chercheurs de Dieu, ensemble) et de diversité (chacun apporte son regard, un peu de lui-même). »
« J'espère surtout que ce n'était pas qu'un coup d'épée dans l'eau, et que des évolutions positives concrètes vont suivre."
« Il y a de nombreuses raisons d’espérer, plein de signes positifs de vie et de jeunesse. Il y a des rigidités mais l’important c’est ce qui est vivant ! »
Vous trouvez ci-dessous tous les comptes rendus des différents ateliers et groupes d'expression qui ont eu lieu dimanche...
Quand vous cliquez sur le nom du compte-rendu, celui-ci se télécharge automatiquement sur votre ordinateur.
Rencontre de 2 mamans et 1 papa
1er tour de parole :
1 maman :
- L’Église est « rasoir ». Chants souvent vieillots. Les musiques devraient plus entrainantes ;
- Mariage des prêtres, comme dans d’autres religions, pourrait être autorisés
- Manifestations anti-IVG sont choquantes. Les femmes pratiquant un IVG doivent être mieux tolérées et accueillies au cas par cas.
1 maman :
- Participation des jeunes et des enfants doit être encouragée (ex : dessins sur Pâques, chant des enfants…). La liturgie doit évoluer pour plus de partage et de communication de la foi
- Les chants doivent être entrainants, la danse est une façon de prier et de communier ensemble
1 papa :
- Homélies pourraient être plus partagées avec des laïcs ou des diacres. Citer des exemples de la vie pour faire vivre la Parole. Faire participer des laïcs, pas uniquement à l’accueil, au caté, …
- Place des femmes est à revoir, peu de femmes en décision alors qu’elles sont très présentes en service.
2ème tour de parole :
- Les sœurs et religieuses pourraient être plus présentes en paroisse. Les religieuses transmettent la foi, mais malheureusement peu visibles dans l’Église
- Ce que j’entends résonne avec mon aspiration pour l’Église
- Avec l’actualité de l’Église et les scandales récents, il est vraiment temps que l’Église change.
- Tolérance et accueil des différences doivent au cœur de la rencontre du prochain. L’incohérence avec la Parole est parfois flagrante
- Ce qui nous unit avec les autres confessions est plus fort que ce qui nous sépare. Par exemple à Saint Marc, pourquoi ne pas partager les chants, et les célébrations. D’ailleurs on partage déjà les chants pendant nos répétitions ou leurs répétitions, pourquoi ne pas partager nos cérémonies ?
Rencontre du groupe de Méditation Chrétienne, accueilli par le centre Oeucuménique St Marc
Les gens ont besoin de présence de l’Église, dans l’action, de vie, avec des élans réels, venant de l’intérieur, « jaillissant » et non énoncé avec une certaine routine ou rigidité, une certaine platitude, une absence de passion. La foi est une passion dans l’union.
Les gens n’entendent plus la culpabilisation, l’irrémédiable, quoiqu’il soit fait, la condamnation, en toute chose, l’image de noirceur de l’humain.
Les gens attendent qu’on leur parle de salut possible, d’orientation pour prendre le bon chemin, d’accompagnement tenant compte de leurs réalité quotidienne, d’outils pour avancer, croitre, d’accompagnement, même ponctuel, à commencer lors de la messe.
Une forte attente est de voir reconnu comme pratique effective et paroissiale la méditation.
Une forte attente d’avoir à vivre un temps de silence intérieur, durant chaque messe (5 minutes), ainsi que lors des cérémonies de sacrement que sont le mariage et l’enterrement. Il est surement bon qu’il y ait un temps de recueillement clairement énoncé destiné à « faire silence en nous » pour « se mettre « en relation avec son for intérieur », « là où réside le divin » (retire – toi dans ta chambre et prie).
Se recentrer sur l’essentiel. Le prêtre est l’élément « cheville ouvrière » qui amènera surement un grand nombre de fidèles à prier, ou à redécouvrir la prière du cœur. Les méditants Chrétiens ressentent puissamment que la proposition de la méditation conduira beaucoup de gens, éloignés de l’Église, à revenir, timidement, peut – être, mais à revenir.
De nombreux méditants Chrétiens ont un parcours d’éloignement de l’Église, à laquelle ils sont revenus, sans vraiment y « re – rentrer », parce que non vraiment reconnus par l’Église. Une grande majorité des méditants Chrétiens déclarent « avoir re - trouvé leur maison par la méditation Chrétienne ».
La méditation est aujourd’hui reconnue, y compris scientifiquement, apporter des bienfaits à l’humain moderne. Et la méditation fait partie de l’histoire de la Chrétienté. On le trouve plusieurs fois citée dans les livres sacrés.
Il y a une majorité de femmes participantes aux groupes de méditation Chrétienne. Cela fait surgir la question de la place de la femme dans l’Église. Cette question est à traiter, car très souvent citée. Cela provient autant de femmes que d’hommes, méditants Chrétiens.
Rapporteur : Alain Hilaire
Animateur du groupe
Mars 2022
Pour en savoir plus sur ce groupe de Méditation ChrétienneCOMPTE – RENDU de la REFLEXION SYNODALE du groupe MCR des paroisses de La Sainte Trinité et de St Pierre St Paul à GRENOBLE
- Dans les paroisses, il pourrait y avoir des veilleurs qui réguleraient les excès du pouvoir des prêtres et des laïcs.
- Nous souhaitons que l’évêque rende compte de son ministère aux fidèles, comme au Pape, tous les ans, lors de la visite « ad limine »
- L’évêque devrait toujours consulter la base avant de prendre une décision (exemple : vente d’église…)
- Les homélies doivent être une parole commentée et à vivre et ne devraient pas durer plus de 10 minutes.
- Que les décisions soient prises après un vrai débat démocratique. En effet, en tant que baptisés, nous avons vocation à participer. Nous sommes tous prêtres, prophètes et rois.
- Le rôle des femmes dans l’Eglise doit être accru, elles doivent avoir des postes de responsabilité dans l’Eglise. Le diaconat doit leur être ouvert et aussi l’ordination presbytérale.
- Dans leur fonction, les prêtres doivent être plus engagés dans la société et en contact avec elle, cela également pendant leur formation au séminaire où , parmi leurs formateurs, devraient figurer des femmes dont la présence est indispensable.
- Les prêtres peuvent avoir un ministère comportant un travail salarié (selon le style de la Mission de France)
- Les prêtres devraient avoir le choix entre le célibat et le mariage : avoir le double statut serait une richesse pour l’Église.
- Il pourrait être possible pour les prêtres d’avoir un ministère à temps limité.
- Il serait bon d’avoir plus de contacts avec les chrétiens non catholiques et nous pourrions créer dans nos quartiers de petits groupes de voisins, chrétiens ou non, qui pourraient débattre, prier et célébrer.
- Le vœu d’obéissance prononcé par les prêtres favorise la structure pyramidale de l’Eglise qu’il faudrait corriger. On peut et on doit obéir aux règles mais dans l’Église c’est l’Évangile qui nous guide.
Compte rendu de la dernière rencontre après 3 réunions dédiées en partie au Synode
1.Tour de table des expériences menées depuis la dernière réunion :
- A Poisat, 7ème dimanche ordinaire. Nouveauté par rapport à la dernière réunion : cercle au 3/4 ; trois récipients pour les offrandes pour que les porteurs lèvent un récipient en même temps que le prêtre lors de l'offrande ; les porteurs d'offrande sont restés jusqu'à la communion ; communion donnée par Philippe et un(e) laïc
- A St Marc, Danielle chargée d'appeler de jeunes adultes... Pour une messe elle a réussi à "lever" un orchestre de 5 jeunes avec plusieurs instruments (flûte, violoncelle, guitare...)
- Prémol : chaises en demi-cercle comme pour un repas ; Yvette très active.
- St François : petite cérémonie d'accueil d'un voisin qu'on ne connait pas
2. Relecture
- Poisat : d'une manière générale satisfaction.
Observations : il faut baisser le masque quand on parle pour être bien entendu ; pour les nouveaux venus cette façon de célébrer est surprenante mais, comme dit une participante, "tu verras, tu t'y habitueras" ; veiller à ce que certains n'accaparent pas la parole
- St. Marc : poursuivre le recrutement des jeunes adultes et jeunes parents (qui disposent d'un lieu pour les enfants) ; avoir conscience néanmoins qu'avec cette génération il faut accepter l'organisation dans des délais courts...
- St. Marc : Dimanche de la Parole : à l'expérience, est-ce que ce n'est pas "clivant" ? Des personnes ne viennent pas car elles ont une image "intellectuelle" des échanges et pensent que ce n'est pas pour elles ; comme il n'y a ni consécration ni communion, elle s'abstiennent.
3. Propositions nouvelles et/ou reprises d'années précédentes
- Disposition de l'assemblée
A St Marc : en bougeant les bancs on pourrait faire un demi-cercle ; pour une PU partagée il faudrait 2 micros baladeurs et que ce soit court (un mot, une petite phrase).
Pour le dimanche de la Parole une célébration complète qui dure donc 1h1/2.
Jeudi saint : Danielle prévoit d'accompagner Claire. Suggestion de reprendre l'idée de la table au centre comme cela a eu lieu une année (avec Philippe Mouy) ; penser alors à faire un appel à la main d'œuvre !
- Participation des fidèles : suggestions
- les laïcs présents à l'autel prononcent les prières d'intercessions de la prière eucharistique (après la consécration) et l'assemblée dit ensemble Par lui avec lui et en lui...
- partager l'appel à échanger un geste de paix entre le Notre père et l'Agnus
- Adapter le langage
- dans la Préface et la Prière eucharistique, tout en respectant le sens et la trame de fond, faire écho aux textes de la Parole du jour et à l'actualité (du monde, locale, paroissienne, selon l'importance factuelle ou symbolique).
- Participation de l'art et de la vie du monde
- dans les diaporama prendre des illustrations de la culture artistique, française et étrangère. Exemple : une œuvre de Peter Bruegel La chute des aveugles peut faire écho à la parole de Jésus Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Autre exemple cité : les mosaïques de Marco Yvan Rupnick (rénovateur de la chapelle privée de Jean-Paul II).
- utiliser des extraits de textes d'écrivains de poètes
- faire appel aux témoignages (comme cette année pendant le Carême).
Pour en savoir plus sur le fonctionnement de l'équipe liturgiqueLe compte rendu complet de la rencontre est disponible !
Retour des 5 groupes, 24 participants
Ce compte rendu est vraiment complet, avec tous les verbatims recueillis par l'ensemble des animateurs, tel qu'il sera restitué au diocèse. Alors si cela vous intéresse de le lire, prenez votre temps. Car c'est intéressant ce qui a été partagé dans les différents groupes :
- Prise de décision en Église
- Les problèmes systémiques de l’Église
- Feuille blanche et libre-échange
- L’Église et la société
- Lien à l’église
Bonne lecture !
Réunion du Groupe Bible Villeneuve sur le synode - 14 personnes
Que pense-t-on de l'Église ?
Difficile de répondre parce que diverse. Comme communauté humaine, elle est fragile, fait des erreurs. Mais nous soutient. Croit-on que l'Esprit est là pour nous éclairer ? Y croit-on ? À sa présence à nos côtés ?
Pour les enfants, l'Église aujourd'hui, c'est quoi ? Comment transmettre ?
L'Église est un lieu de rencontre... de parole de Dieu.
L'adhésion au message de Jésus : important dans ma vie, mais l'Église trahit son message, d'où recherche d'une communauté plus libre, avec des prêtres et des laïcs proches des gens du monde d'aujourd'hui, surtout dans les quartiers populaires.
Ici à la Villeneuve, joie de trouver à notre arrivée : la place prise par les laïcs, une liturgie qui a du sens, une stimulation à vivre sa foi ancrée dans le quartier.
Difficulté avec les formules figées (cf Credo)
Impossibilité d'accepter l’absence de démocratie, la place des femmes, la formation des prêtres très centrée sur la liturgie, les retours en arrière (suppression des prêtres ouvriers...), la réduction au silence des penseurs.
Il ne faut pas changer l'Église de fond en comble. Mais ce qu'il faut changer :
- Une ouverture à la pensée humaine d'aujourd'hui, et à ce qui se passe dans le monde
- Une tradition pesante (qui ne dynamise pas !).
- Poids de l'individualisme (je me fais mes croyances à moi).
- Il y a des gens qui reposent des questions fondamentales. Trop de conceptions dépassées. Le rite de la messe, je le comprends de moins en moins. La parole serait à partager plus largement – et une parole qui peut aller plus loin que la Bible, des paroles humaines riches de sens.
- Je ne crois pas à la présence réelle, mais au partage du pain.
- Remise en cause de l'héritage reçu de mes parents et au-delà. Recherche d'une spiritualité ouverte, valable pour le plus grand nombre.
- Les prêtres... leur rôle doit évoluer...
L'Église m'a permis de connaître le Christ et son message. Les structures paroissiales devraient être plus souples, modestes.
Pessimisme...face à certains prêtres, pas facile.
L'Église pour moi, c'est mon quartier, les petits gestes que l'on peut avoir les uns pour les autres, les coups de téléphone.
Impact de témoignage des pasteurs femmes.
Choquant le premier geste des prêtres à leur arrivée : acheter des chasubles ! Cf le Chant des Canuts...
Et pourtant j'y reste.
Les psaumes, les prier, ça m'apporte énormément.
La grille envoyée pour le synode : « enfumage » (cf Dominique Collin). C'est intellectuel... mais permet d'éviter les sujets qui fâchent !...
Je rêve d'une Église qui cesse de rêver d'un roi glorieux (cf finale du Notre Père : à toi...) mais qui parle d'amour et de paix
- d'une Église qui se libère de sa tradition dont est prisonnière
- d'une Église qui soit sans cesse nouvelle, qui se renouvelle
- d'une Église paritaire : autant de place pour les femmes et les hommes
- d'une Église guidée par des pasteurs libres, et administrée par des synodes des baptisés à tous les niveaux
- d'une Église dans laquelle personne n'abuse d'autre personne
- d'une Église qui vive l'œcuménisme, au long de l'année, chaque semaine
L'Église a besoin de visibilité... mais quelle visibilité ?
Importances des liens humains dans les célébrations.
Témoignage des Petites Sœurs de Jésus, très simple, au même niveau que les gens.
Souhait d'une Église capable de se questionner : pourquoi aujourd'hui il n'y a plus de vocation, sauf dans les milieux traditionnels
- d'une Église plus vivante et proche du monde, où la partie juridique et administrative est réduite au minimum
- de petites fraternités locales.
- Redoute la succession du Pape François. A chaque avancée, remise en cause de ce qui précède et retour en arrière.
- Il faut remettre la Parole au centre de la vie.
Mon souhait pour l'Église de demain … ?
- Une Église qui écoute la demande des personnes, qui entend les cris du monde, qui s'engage auprès des plus démunis, des hommes qui en ont besoin (hôpital de campagne), qui retrouve la force de la parole du Christ
- La formation des futurs prêtres à revoir...
- Une Église qui vive de l'Évangile,
- Rompre avec le patriarcat (égalité entre les femmes et les hommes, les laïcs et les clercs), qui soit plus démocratique,
- En dialogue avec le monde,
- Qui défende les droits de l'homme,
- Qui ouvre à l'esprit critique,
- Qui ait soif de renouveau,
- Que les rassemblements ne soient pas que des messes,
- Des liturgies libérées et porteuses de sens,
- Qu’il y ait plus de place à l'expression de chacun.
- Importance de la lecture communautaire de la Parole.
- Que les laïcs aient plus de pouvoir dans les décisions vers le sacerdoce
- Que l'Église accueille les paumés, ceux qui sont en souffrance. Une Église qui aurait vraiment le sens de la fraternité humaine dans toutes ses dimensions
- Une Église qui ait horreur du carriérisme.
Une personne s'est exprimée par mail :
Face à la réflexion sur la synodalité je me sens - encore un peu plus- extérieure à l’institution Église , à côté, hors champ, ne faisant pas parti de la famille « bien-pensante » en quelque sorte ,,, et cela malgré mon profond désir de vivre selon la parole du Christ. C’est pourquoi j’ai aimé ce texte de Dominique Collin qui lui me parle au plus profond et ne me laisse pas à la marge mais m’inclut (avec mes frères, sœurs, voisins qui en ce moment pataugent entre épreuves, pauvreté, covid et mensonges)
Lien vers l'article : cliquer ici
Pour prier en groupeAvec près de 14 ancien.ne.s responsables d'activité en paroisse
Nous avons partagé une fin d'après-midi (3h) découpées ainsi...
Temps d’intériorité après la lecture de : Il s’agit de « faire germer des rêves, susciter des prophéties et des visions, faire fleurir des espérances, stimuler la confiance, bander les blessures, tisser des relations, ressusciter une aube d’espérance, apprendre l’un de l’autre, et créer un imaginaire positif qui illumine les esprits, réchauffe les cœurs, redonne des forces aux mains »
Plusieurs pauses chant-guitare
1er tour de nos nouvelles et où nous en sommes de notre lien avec l’Église
Pause intermédiaire : en réaction à ce qui a été entendu au 1er tour…
2ème tour : des propositions pour l’Église de demain
À St Marc, c'était la 2ème rencontre...
Avec près de 10 parents d’enfants catéchisés,
Nous avons poursuivi la réflexion entamée le 8 janvier en nous intéressant à la question que nous n'avions pu développer lors de notre 1ère rencontre.
- Question 2 : une Église synodale est une Église où tous « marchent ensemble » pour annoncer l’Évangile. Quels sont ceux qui semblent absents de cette marche ? Pourquoi ? Est-ce que je participe à ce "marcher ensemble » ? Si non, pourquoi ? Qu’est-ce qui me freine ? Qu’est-ce qui me déçoit ?
Quelques retours sur la manière dont cette matinée, et plus globalement cette démarche de synode, a été vécue :
- Réconfortant de voir que ces questions sont partagées par tous
- C’est très agréable d’avoir envie d’avancer ensemble pour donner le meilleur à nos enfants et pour nous de trouver notre chemin
- Cela nous montre que ce qui nous questionne peut peut-être changer
- Si on se dit qu’on a envie d’être plus actif, pourquoi ne pas utiliser ce même temps pour investir un dimanche des familles, faire un temps ensemble. Et je redécouvre que ce temps enrichit ma foi personnelle.
- Je me demandais quelle légitimité je pouvais avoir et c’est bon de voir que oui.
La Mission Ouvrière et le synode - Rencontre du 29 janvier 2022
Nous étions 22 personnes à nous retrouver à l’invitation de la Mission Ouvrière de l’agglomération de Grenoble dans le cadre du synode de l’Église, autour de la question : Quelle Église pour le monde d’aujourd’hui ?
- Rédacteur du document : Jean-Paul Gorius
- Pour transmettre un Courriel
Thème 2 : Écouter
- Ce qui est le plus demandé, c’est une Église accueillante et attentive aux préoccupations du monde, sans juger ni condamner. Que l’Église ait le souci de ceux qui se sont éloignés de la pratique tout en gardant une certaine foi.
- Une Église à l’écoute, ouverte sur le monde, plus fraternelle. Église du pardon et non donneuse de leçon.
Les attitudes d’écoute et d’humilité sont souvent ressorties des débats.
Thème 3 : Prendre la parole
- Ce qui est demandé, c’est que lorsque l’Église prend la parole, elle soit compréhensible, avec un langage proche des gens, y compris dans les textes liturgiques. A la fois audible et crédible ; audible par son langage et crédible par ses actes.
Thème 4 : Célébrer
- Toujours dans le thème de la simplicité, supprimer les habits d’apparat et les signes de richesse. L’Église doit afficher ce qu’elle veut être.
- L’idée a été émise d’instituer un temps avant la messe du dimanche pour relire ce qui s’est passé durant la semaine dans le quartier, les familles, etc. Tout ce vécu serait ainsi porté dans la célébration.
Thème 5 : Coresponsables dans la mission
- Chacun doit pouvoir trouver sa place dans l’Église. Pour cela, il faut qu’elle soit moins hiérarchique et qu’elle soit pauvre parmi les pauvres. Reconnaître toutes les démarches de spiritualité, dont celle des mouvements d’action catholique et en particulier reconnaître le travail de la Mission Ouvrière.
- La coresponsabilité, passe par des prêtres au service des communautés et pas seulement fonctionnaires des sacrements. Il faut plus d’égalité entre prêtres et laïcs, et aussi entre hommes et femmes dont il faut revoir la place dans l’Église. Attention à ne pas poser des barrières aux bonnes volontés en instituant de nouveaux ministères aux laïcs.
- Il faut aussi organiser le choix des évêques et leur élection pour qu’il relève aussi du peuple des baptisés.
- Enfin, en cas d’absence de prêtres, pouvoir faire des assemblées dominicales animées par des laïcs, ça fait aussi partie de la confiance et de la coresponsabilité.
Thème 6 : Dialoguer dans l’Église et dans la société
- Pour que l’Église soit plus préoccupée des hommes et femmes, de leurs attentes, de leurs angoisses et de leurs luttes, plutôt que de la survie de ses institutions ou de ses certitudes, il faudrait développer des communautés fraternelles là où sont les gens. Ces communautés permettraient de relire la vie de quartier.
Thème 7 : Avec les autres confessions chrétiennes
- Les liens entre les Églises doivent montrer une certaine unité de foi, sans pour autant une uniformité de pratiques.
- Il faut que notre Église soit décentrée d’elle-même, ouverte à l’inter religieux et aux non croyants, qu’elle sorte de ses murs.
- Il faut se rencontrer plus souvent entre Églises autour de la parole pour voir comment vivre ensemble et non en parallèle.
Thème 8 : Autorité et participation
- Il ne doit plus y avoir de rejeté des sacrements comme pour les divorcés remariés. Pour cela, il faut que l’Église soit une Église du pardon et non de la condamnation.
- Le modèle de gouvernance doit être plus adapté à notre temps. On peut prendre exemple sur les Églises sœurs. Pour plus de démocratie, on peut créer des instances de concertation où les décisions sont prises en commun.
- Si les prêtres marchent avec les communautés, avec le peuple, il y aura moins de cléricalisme.
Thème : "La Synodalité ? comment la vivons-nous dans nos Églises ?"
Comptes rendus
Vous trouverez ici tous les comptes rendus des différents échanges et interventions collectés :
- intervention d'Isabelle Pot, lien vers le document
- notes des échanges d'un sous-groupe, lien vers le document
Avec près de 40 participants, nous avons poursuivi la réflexion...
Les thèmes du Questionnaire retenus étaient :
-
Groupe A- CORESPONSABLES DANS LA MISSION : La synodalité est au service de la mission de l'Église, à laquelle tous les membres sont appelés à participer et AUTORITÉ ET PARTICIPATION : Une Église synodale est une Église participative et coresponsable.
En vous appuyant sur votre expérience, à partir d'exemples... Comment se prennent les décisions au sein de votre paroisse ? Quelles sont les pratiques de travail en équipe et de coresponsabilité ? Comment sont appelés puis accompagnés les laïcs dans leurs missions d'Église ? Dans leurs services au sein de la société (travail, association, famille...) ? Comment sont encouragées les prises de responsabilité ? Dans l'Eglise, dans la société ? Nos propositions concrètes
-
Groupe B- LES COMPAGNONS DE VOYAGE : Dans l’Église et dans la société, nous sommes sur la même route, côte à côte. et DIALOGUER DANS L’ÉGLISE ET DANS LA SOCIÉTÉ : Le dialogue est un chemin qui demande de la persévérance, et comporte aussi des moments de silences et de souffrances, mais qui est capable de recueillir l’expérience des personnes et des peuples.
En vous appuyant sur votre expérience, à partir d'exemples. Qui sont nos compagnons de routes ? Quelles personnes/groupes sont laissés à la marge ? Comment décririez-vous le dialogue dans votre paroisse : quels lieux, quelles modalités, quelle gestion des difficultés/conflits ? Quels sont les liens avec les personnes d'autres cultures de la paroisse ? Avec les personnes fragiles, en situation de pauvreté, de handicap ? Avec les mouvements, les communautés religieuses, les associations ? Et avec les croyants d’autres religions et ceux qui ne croient pas ? Vous pouvez dessiner les différents groupes de la paroise et les liens... Nos propositions concrètes
-
Groupe C-CÉLÉBRATION : « Marcher ensemble » n'est possible que si cela se fonde sur l'écoute commune de la Parole et sur la célébration de l'Eucharistie.
En vous appuyant sur votre expérience, à partir d'exemples. Comment célébrons-nous en paroisse ? Comment vous sentez-vous nourris, inspirés, envoyés vers le monde ? Voyez-vous des manques ? Quelles sont vos propositions concrètes ?
À St Marc, c'était la 1ère rencontre, une 2ème suit !
Avec près de 12 parents d’enfants catéchisés,
Nous avons commencé par un tour de table durant lequel chacun de nous a présenté son parcours de foi, son expérience de vie avec l’Église…
Nous avons ensuite prié l'Esprit Saint, pour qu'il nous aide à discerner, et avons commencé à réfléchir aux 3 questions ci-dessous :
- Question 1: quels sont nos rêves quant à ce que l’Église apportera à nos enfants
- Question 2 : une Église synodale est une Église où tous « marchent ensemble » pour annoncer l’Évangile. Quels sont ceux qui semblent absents de cette marche ? Pourquoi ? Est-ce que je participe à ce "marcher ensemble » ? Si non, pourquoi ? Qu’est-ce qui me freine ? Qu’est-ce qui me déçoit ?
- Question 3 : De quoi rêvez-vous pour l’Église ? Qu’est-ce qui permettrait à l’Église d’être plus synodale ? Qu’est-ce je voudrais vivre dans l’Église ? Quels désirs je porte ?
Comme nous n'avons pas pu répondre aux 3 questions, nous avons décidé de poursuivre :
Rendez-vous est donné à tous les parents à St Marc
le samedi 5 février de 9h30 à 11h30
Notez-le dans vos agendas, même si vous n'étiez pas présents à la 1ère rencontre, ce n'est pas grave, votre participation nous a manqué !
Quelques retours sur la manière dont la matinée a été vécue :
- Avenir de l’Église : ce groupe de parents de caté a beaucoup de sens !
- C’était court ! Beau moment de partage, cela permet de commencer un bon WE, à partir des enfants !
- Enrichissant, nous étions tous unis et solidaires, présents, chacun a pu s’exprimer et comprendre les valeurs du synode
- Chouette d’avoir cette occasion d’échanger ; se sentir écouté sur des sujets où n’a pas souvent l’occasion de dire, sans se sentir jugé ou mis à l’écart, pouvoir s’exprimer librement.
Ils étaient 23 ce matin là, sur le thème : "l'Église et moi"
Accroches visionnées par les participants qui le souhaitaient
- Un témoignage de Pierre-Hugues étudiant à Science Po à l’occasion du synode des jeunes, lien ici
- Un documentaire (52 mn) sur Frère Eric, pélerin de la Trinité au Brésil, qui, après avoir marché 11 ans à la rencontre des plus démunis, vivant avec les gens de la rue, a trouvé avec eux un toit, celui d’une grande église baroque désaffectée en plein coeur de Salvador de Bahia. Regarder particulièrement à partir de 5mn30, cliquer ici.
Déroulé
- Présentations, introduction
- 1 heure : partage en 3 groupes
- 20 mn : lecture de Actes des Apôtres (4, 32-35) « Un seul cœur et une seule âme », commentaire, partage de quelques paroles de participants, texte d’envoi
Quelques retours sur la manière dont la matinée a été vécue :
- Partage riche
- Désirs assez proches les uns des autres
- Manque du regard des autres (extérieurs) sur Église
- Les jeunes ont réactions dures contre Église
- On peut s’exprimer en confiance, clairement, c’est plein d’espérance c’est joyeux ça donne confiance dans avenir Église
- Dans le groupe, certains parlent, d’autres pas.
- Ici, se redit : « Toute rencontre est grâce » (dit par un ami musulman)
- Se souvient d’un vieux moine qui lui avait dit avec un grand sourire « depuis 75 ans, je cherche Dieu »
- Plaisir de vous retrouver
- Touchée par la diversité
À St Marc
Mardi soir, les thèmes suivants ont été abordés en plus petits groupes, le compte rendu est en cours d'élaboration... merci de votre patience !
Et en voici le compte rendu complet, en cliquant sur ce lien
1- LES COMPAGNONS DE VOYAGE :Dans l’Église et dans la société, nous sommes sur la même route, côte à côte...
Quand nous disons « notre Église », qui en fait partie ?
Quels sont les compagnons de voyage avec qui nous cheminons, même en dehors du cercle ecclésial ? Quelles personnes sont laissées à la marge ?
2- ÉCOUTER :L’écoute est le premier pas, mais demande d’avoir l’esprit et le coeur ouverts, sans préjugés...
Vers qui notre Église particulière a-t-elle « un manque d’écoute » ?
Comment les laïcs sont-ils écoutés, en particulier les jeunes et les femmes ?
Quelle place occupe la voix des minorités, des marginaux et des exclus ? Quels sont nos préjugés et stéréotypes ?
3- PRENDRE LA PAROLE :Tous sont invités à parler avec courage, liberté, vérité et charité.
Comment favorisons-nous, au sein de la communauté et de ses divers organismes, un style de communication libre et authentique, sans duplicités ni
opportunismes ? Quelles sont nos difficultés ?
Quand et comment réussissons-nous à dire ce qui nous tient à coeur ? Qu'est-ce qui facilite ?
Chacun d'entre nous peut décider d'organiser un temps d'écoute et de dialogue autour d'un thème qui l'inspire pour ensuite remonter des réflexions, suggestions au Diocèse.
Cela peut se faire dans un groupe paroissial existant (Parents d'enfants du caté, groupe funérailles...) ou dans tout groupe informel avec le souci d'inclure des personnes que l'on n'entend pas habituellement...
Nous pouvons vous soutenir dans la préparation de ces temps de dialogue.
Et n'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions, des suggestions...
Bien fraternellement
Isabelle, Corinne, notre prêtre Armand Moudilou et l'équipe élargie avec Catherine, Christiane, Françoise, Geneviève, Marie-Thérèse, Jean, Georges, Christophe.
Voici les détails des deux prémières rencontres où près de 75 personnes ont participé les 15 et 17 novembre à Saint Marc
Tract d'information et d'invitation
Voici le 1er tract pour lancer le synode avec les premières dates relatives au rapport de la CIASE (Sauvé).