L'onction des malades : un Sacrement pour les vivants
Comment et quand le recevoir ?
La maladie, le handicap, l'épreuve du grand âge fragilisent la personne et son entourage ; ces hommes et ces femmes se sentent souvent seuls, isolés. Or à travers eux, c'est l'Église, Corps du Christ, qui est concernée : « Si un membre souffre, tous les membres partagent ses souffrances » (1Co 12,26).
Ce sacrement est-il pour moi, maintenant ?
- Ma santé commence à être sérieusement atteinte par la maladie ou la vieillesse (sans attendre les « dernier moments » !) ;
- J'apprends que j'ai une maladie grave, même à évolution lente ;
- Je vais subir une opération risquée ;
- Je vis un temps de convalescence très long et parfois je perds courage ;
- Mon état de santé s'est aggravé et je désire recevoir à nouveau ce sacrement.
Ce sacrement n'est pas celui qui « fait mourir », mais celui qui configure au Christ souffrant. Il est célébré avec deux gestes du prêtre sur la personne malade :
- L'imposition des mains ;
- L'onction d'huile sur le front et dans les mains.
Contacter la paroisse pour être mis en lien avec l'équipe de la Pastorale Santé.
A quoi sert ce Sacrement ?
- Le sacrement de l'onction des malades est signe de la tendresse et de la miséricorde de Dieu pour la personne qui souffre. Il montre que Dieu est tout proche, plein de tendresse et de miséricorde. « Puisqu'il a souffert lui-même l'épreuve, il est en mesure de porter secours à ceux qui sont éprouvés » (He 2,18).
- Par ce sacrement, c'est le Christ lui-même qui rejoint la personne éprouvée par la maladie, le handicap ou la vieillesse. Il vient pour l'aider à traverser la souffrance et lui donner la force pour vivre son existence au quotidien.
- Par ce sacrement, l'Église (et les chrétiens présents autour du prêtre et de la personne malade) apportent une aide fraternelle, une présence attentive et bienveillante.