Les Échos de 2024 en format pdf
Note : Pas d'Échos de la paroisse en juillet et août 2024
Les Échos de 2023 en format pdf
Les Échos de 2022 en format pdf
Les Échos de 2021 en format pdf
Une Semaine Sainte inédite !
Une méditation du père Patrick Gaso :
Ces derniers jours, le téléphone de la Maison Paroissiale a sonné de nombreuses fois ! Certains appels étaient des messages d’amitié et de soutien, d’autres posaient de bonnes questions !
⇒ Allons-nous vivre à l’église les offices de la Semaine Sainte ? Comment récupérer des branches de rameaux ? Comment me confesser ? Comment allons-nous faire pour vivre un vrai triduum Pascal ? Et bien d’autres encore…
Bref, des questions légitimes et pertinentes !
Dans la situation d’isolement que nous vivons, je vous laisse imaginer une certaine déception ! Ne pas pouvoir se rassembler en Paroisse pour célébrer cette Semaine Sainte, recevoir une branche de buis, vivre le lavement des pieds, la Sainte Cène, le feu Nouveau, le Reposoir… recevoir les sacrements… partager la joie du Christ ressuscité… quelle déconvenue et agacement pour certains ! Oui, sans aucun doute ! Tous ces manques sont une véritable épreuve qui nous attriste. Cependant, toute privation nous invite à des opportunités à saisir !
La situation dramatique que certaines familles vivent actuellement, notre confinement éprouvant nous oblige à creuser davantage le sens de cette Semaine si particulière. Nous sommes invités à nous mobiliser dans notre foi personnelle et à être inventifs pour vivre cette foi : seul, à distance, en famille… La situation actuelle nous invite à faire de notre maison, notre appartement… une petite église !
Il est intéressant de noter que la Pâque juive (telle que Jésus l’a vécue) est essentiellement une liturgie familiale.
Nous allons vivre, selon nos moyens, des célébrations et un approfondissement de notre foi dans cette église domestique, que nous formons dans nos foyers !
À la question : Comment vivre cette Semaine Sainte ?
Dans cette situation de crise, nous pouvons découvrir que Pâques, tel que le Christ et ses disciples l’ont vécue, contient une dimension de confinement !
D’abord pour le Christ lui-même, car à Gethsémani, il vit une agonie qui contient angoisse et tristesse. À partir de son arrestation, le Jeudi Saint, il est seul. Il est de plus en plus privé de liberté : d’abord prisonnier, puis attaché à une colonne et finalement crucifié sans même pouvoir bouger les mains et les pieds. Au Vendredi Saint, seul et abandonné, il nous apprend cette intimité avec son Père et la force du Pardon.
Le mystère du Samedi Saint est le confinement dans son absolu, la mise au tombeau, avec l’âme du Christ qui descend aux enfers où sont retenues prisonnières les âmes des justes. C’est de ces ténèbres que vont jaillir la lumière pascale et la vie nouvelle et immortelle.
C’est tout cela que nous sommes invités à vivre, d’une manière renouvelée, peut-être parce que nous sommes moins sollicités, moins dispersés ! Peut-être aussi, et c’est ma prière, que nous prenions un vrai temps de « pause » avec Jésus ! La méditation de la Passion du Christ est cette invitation à contempler et vivre avec compassion, la souffrance et la mort tout en gardant un vrai regard d’espérance.
Dieu nous rejoint dans toutes nos souffrances, petites et grandes ! Il est proche ! Il compatit ! Il nous encourage dans un don de nous-mêmes. Il nous redit qu’il est vainqueur sur toutes nos morts. Qu’il est le Chemin, la Vérité et la Vie !
Pas à pas, jour après jour, autrement, osons vivre ensemble cette semaine Sainte.
Gardons ces liens de la charité et de l’espérance : prière personnelle et familiale, charité partagée avec les voisins et les amis, attention aux uns et aux autres, savoir consoler et accepter d’être aidé, remercier pour le dévouement des soignants, exprimer une vraie confiance en Dieu, dans la force de l’Epsrit !
Belle et surprenante Semaine Sainte à tous !
Bien fraternellement
+ Patrick Gaso
Cinquième Dimanche de Carême : Journée du CCFD-Terre Solidaire
Comme ce temps de Carême nous y invite, l’urgence est à la conversion. Il nous faut d’abord nous réconcilier avec la création : « Pour réaliser cette conversion, nous devons examiner nos vies et reconnaître de quelle façon nous offensons la création de Dieu par nos actions et notre incapacité d’agir » (citation du texte de préparation du Synode sur l’Amazonie).
Et le premier défi est de nourrir les 821 millions de personnes qui sont en situation de sous-alimentation.
Les milliardaires préconisent l’intensification du système agro-industriel mais c’est justement ce système, fondé sur la mondialisation des échanges, qui est responsable de la déforestation, de l’empoisonnement des sols par les intrants chimiques, de la perte de leurs terres par les petits agriculteurs. Et ce système est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent notre planète.
Face au changement climatique. Il est donc plus que jamais nécessaire de repenser notre mode de vie, de production et de consommation et surtout notre système agricole.
C’est pourquoi le CCFD-Terre Solidaire et 29 organisations paysannes de 16 pays de tous les continents lancent un vaste programme de transition vers une agro-écologie paysanne au service de la souveraineté alimentaire : le TAPSA (Transition à l’Agro-écologie Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire). D’une ampleur inédite, il sera déployé de 2018 à 2022, sur tous les continents. Doté d’un budget de 12 millions d’euros sur 4 ans, il est cofinancé par L’Agence Française de développement.
Ce projet enthousiasmant a grand besoin de votre don. Sa réussite dépend aussi de vous !
Concrètement, vous êtes invités, si vous en êtes d’accord, à contribuer, par votre effort de Carême, à la collecte du CCFD-Terre Solidaire, recommandée par la Conférence des Evêques de France, lors de ce 5e dimanche de Carême (29 mars) :
- en utilisant les enveloppes prévues à cet effet à expédier au CCFD (disponibles dans les églises ouvertes ou que vous avez pu recevoir avec vos abonnements de journaux chrétiens).
- sur le site du CCFD : https://ccfd-terresolidaire.org/
Marie-Françoise Jorrand, CCFD Isère, Grenoble
Les Échos de la Paroisse
Les Échos de la Paroisse : Ils sont éditée tous les quinze jours (sauf période de vacances scolaires). Ci-dessous les tribunes de chaque éditions, souvent un éditorial rédigé par un prêtre de la paroisse et des articles décrivant un évènement ou une action dans la paroisse ou une actualité d'Église. L'agenda de la paroisse (normalement la page 3 ou la page 4) est repris sur ce site sur la page À La Une et sur le bandeau gris Notre Agenda présent à droite ou en dessous sur de nombreuses pages de notre site.
Cinquième Dimanche de Carême : Journée du CCFD-Terre Solidaire
Comme ce temps de Carême nous y invite, l’urgence est à la conversion. Il nous faut d’abord nous réconcilier avec la création : « Pour réaliser cette conversion, nous devons examiner nos vies et reconnaître de quelle façon nous offensons la création de Dieu par nos actions et notre incapacité d’agir » (citation du texte de préparation du Synode sur l’Amazonie).
Et le premier défi est de nourrir les 821 millions de personnes qui sont en situation de sous-alimentation.
Les milliardaires préconisent l’intensification du système agro-industriel mais c’est justement ce système, fondé sur la mondialisation des échanges, qui est responsable de la déforestation, de l’empoisonnement des sols par les intrants chimiques, de la perte de leurs terres par les petits agriculteurs. Et ce système est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent notre planète.
Face au changement climatique. Il est donc plus que jamais nécessaire de repenser notre mode de vie, de production et de consommation et surtout notre système agricole.
C’est pourquoi le CCFD-Terre Solidaire et 29 organisations paysannes de 16 pays de tous les continents lancent un vaste programme de transition vers une agro-écologie paysanne au service de la souveraineté alimentaire : le TAPSA (Transition à l’Agro-écologie Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire). D’une ampleur inédite, il sera déployé de 2018 à 2022, sur tous les continents. Doté d’un budget de 12 millions d’euros sur 4 ans, il est cofinancé par L’Agence Française de développement.
Ce projet enthousiasmant a grand besoin de votre don. Sa réussite dépend aussi de vous !
Concrètement, vous êtes invités, si vous en êtes d’accord, à contribuer, par votre effort de Carême, à la collecte du CCFD-Terre Solidaire, recommandée par la Conférence des Evêques de France, lors de ce 5e dimanche de Carême (29 mars) :
- en utilisant les enveloppes prévues à cet effet à expédier au CCFD (disponibles dans les églises ouvertes ou que vous avez pu recevoir avec vos abonnements de journaux chrétiens).
- sur le site du CCFD : https://ccfd-terresolidaire.org/
Marie-Françoise Jorrand, CCFD Isère, Grenoble
Confirmation d'adultes et de lycéens de la paroisse
Le dimanche 16 février, 45 personnes du doyenné (dont une douzaine de lycéens) ont reçu le sacrement de confirmation au cours de la messe dominicale de Saint-Christophe de Prédieu à Saint-Egrève. Cette célébration était présidée par notre évêque, Mgr de Kerimel. Rappelons que le doyenné est l’ensemble des trois paroisses de Notre-Dame de l’Espérance, de la Sainte-Famille et de Saint-Martin du Néron.
Nous avons demandé à deux lycéens fréquentant la Maison du Lycéen (aumônerie des collèges et lycées de l’enseignement public de Grenoble Centre-Ville) de témoigner après avoir reçu le sacrement.
Témoignage de Valentin : "Ma confirmation, je l'ai vue un peu comme un accomplissement après toutes ces années d'aumônerie et de catéchisme. La préparation et la confirmation en elle-même m'ont beaucoup rapprochées de la religion. J'avais une relation assez ambigüe avec ma foi avec laquelle je ne savais pas trop me situer. Ce sacrement m'a permis en quelque sorte d'effacer un peu ses doutes que j'ai pu avoir. Je ne pense pas non plus que cela changera fondamentalement mon mode de vie mais ça reste pour moi une étape assez importante."
Témoignage de Rudy : "Ma confirmation, est une des étapes qui m'a fait le plus frémir dans ma vie chrétienne. J'en garde un fabuleux souvenir, entouré de mes proches. Elle me guidera dans ma foi afin de devenir meilleur chaque jour et ainsi devenir moi aussi un artisan de paix et acteur de la volonté du Christ"
Un nouveau cycle de préparation au sacrement de confirmation se met en place. Il est encore possible de rejoindre ce groupe : Consulter sur le site notre page sur ce sacrement ou contacter Marie-Hélène Rougier au 06 31 66 12 03.
Les Tribunes des Échos du 8 mars 2020
Appel Décisif des 103 catéchumènes du Diocèse
Dimanche dernier, premier dimanche de Carême, a eu lieu, pour notre diocèse, la célébration de l’Appel Décisif, à La Tour du Pin. En l’église Notre-Dame de l’Assomption, une centaine de catéchumènes ont confirmé leur oui à l’Appel du Christ et leur désir de rejoindre l’Église par le sacrement du baptême.
Le matin, pendant que les catéchumènes rencontraient notre évêque, le Père de Kerimel, nous, familles, accompagnateurs, parrains, marraines, des futurs baptisés, avons eu une catéchèse sur la prière du Notre Père par le P. Sante Pometto, de notre paroisse, nous demandant de « Réveillez la Fraternité ». Ensuite, nous nous sommes tous retrouvés ensemble pour le partage du repas.
Au début de l’après-midi, au cours d’une célébration de passage de témoin, les accompagnateurs des catéchumènes ont transmis une écharpe violette au parrain ou à la marraine. Par ce geste, ils montrent qu’ils terminent l’accompagnement catéchuménal et que c’est maintenant aux parrains et aux marraines de prendre le relais pour accompagner les futurs baptisés. Cette écharpe sera remise aux catéchumènes lors de la célébration de l’après-midi. Ils la porteront jusqu’à leur baptême.
Lors de la célébration de l’après-midi, chaque catéchumène a été appelé par son nom par l’évêque comme par le Seigneur qui connaît chacun par son nom. Les catéchumènes ont inscrit leur nom sur les registres diocésains avant de recevoir la bénédiction de l’Église et le soutien de toute l’assemblée.
Quelle joie de vivre ce temps fort de notre famille diocésaine autour des futurs baptisés et de découvrir que Dieu appelle sans cesse et à tout âge.
Françoise Raison (Responsable Catéchuménat de la Paroisse)
L’Équipe paroissiale ! Quelle(s) mission(s) ?
Pour expliquer le rôle de l’Équipe Paroissiale voici un extrait de la charte des paroisses d’octobre 2019
« L’équipe paroissiale, réunie par le curé, comprend les vicaires et la personne laïque en mission ecclésiale (LEME) s’il y en a, éventuellement un diacre, ainsi que plusieurs fidèles laïcs. Elle a pour rôle de conseiller et d’accompagner le curé en coresponsabilité dans les décisions et orientations à prendre pour la paroisse. L’équipe paroissiale veille avec lui à la communion ecclésiale et à l’intégration des orientations diocésaines.
Elle se donne un rythme de rencontres régulier et fréquent, maintient le lien avec toute la communauté paroissiale (Conseils, initiatives, diaconie). Autant que possible, les grandes décisions de l’équipe paroissiale doivent être communiquées dans le respect d’une juste confidentialité.
Les membres laïcs de l’équipe paroissiale sont appelés par le curé, qui a la charge du discernement et qui doit s’assurer de leur formation. Ils sont nommés pour un mandat de trois ans, renouvelable une seule fois, et reçoivent du vicaire général, au nom de l'évêque, leur lettre de mission.
Il lui revient aussi de prendre soin de la communication interne et externe (au moyen éventuellement d’une équipe spécifique). »
L’Équipe Paroissiale de Notre-Dame de l’Espérance est composée du curé (P. Patrick Gaso), des vicaires (P. Xavier Brac de la Perrière, P. Sante Pometto, P. Daniel Ramanantsitohaina) et de laïcs (Laurence Roux, Christian Barnoud, Claude Béguin, Xavier Giacomazzi).
Ce dimanche, 8 mars, Jean-Pierre Livran recevra officiellement sa lettre de mission comme Économe paroissial. Nous remercions chaleureusement Philippe Claverie et son épouse Marie-Jo.
Représentation du Chemin de la Croix
Le dimanche 22 mars à 17h30 à Saint-André : S'écartant de ses concerts d'orgue habituels, l'Association pour la Renaissance des Orgues de la Collégiale Saint-André (AROCSA) présentera un "spectacle spirituel à trois voix" avec l'intention de nourrir notre esprit par la voix parlée, la musique et la peinture. Roland Monon lira le Chemin de la Croix écrit par Paul Claudel en 1911, Bruno Charnay jouera à l'orgue les "Images" ou "illustrations mystiques" que ce texte a inspirées à Jean Giroud, et à chaque station sera projeté sur grand écran le tableau correspondant d'Elisabeth Meyer (1893-1987).
Jean Giroud (1910-1997), organiste pendant plus de soixante ans de l'église Saint-Louis de Grenoble, composa sa partition en 1944 et l'exécuta souvent en Angleterre, en Allemagne et en France, notamment à Notre-Dame de Paris.
C'est donc l'occasion de découvrir ou redécouvrir trois créateurs, liés au Dauphiné, de trois générations successives : Paul Claudel (1868-1955) depuis son château de Brangues, Jean Giroud depuis Grenoble, sa ville d'adoption où il a aussi longtemps enseigné à l'Université, et Elisabeth Meyer, installée à Challes-les-Eaux, mais ayant travaillé aux fresques, vitraux et tableaux de plusieurs églises de notre diocèse.
Libre participation aux frais (collecte).
Renseignements complémentaires : http://orgues.free.fr/standre/
Bruno Charnay, président de l’AROCSA et Organiste titulaire de l’Orgue de Saint André
Semaine de prière pour l'Unité des Chrétiens
Chaque année, les Chrétiens de toutes confessions sont appelés à participer à la semaine pour l’Unité des chrétiens du 18 au 25 janvier (entre la fête de saint Pierre et celle de la conversion de Paul). C’est en 1908, qu’un prêtre épiscopalien aux États-Unis lance cette prière pour l’Unité sur toute une semaine. Puis, au milieu des années 1930, l’abbé Paul Couturier, à Lyon, donne un nouvel élan à cette semaine de prière qui est, aujourd’hui encore, un grand temps fort œcuménique. Les Chrétiens se retrouvent autour d’un thème tiré de la Bible et prient d’un même cœur pour demander la grâce de l’Unité.
Pour soutenir notre prière en 2020, les Chrétiens des deux îles voisines de Malte et de Gozo ont choisi le verset 2 du chapitre 28 des Actes des Apôtres faisant suite au naufrage de Paul et de ses 275 compagnons au large de Malte suite à une longue et dangereuse tempête.
« Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire »
Tous les ans, les chrétiens maltais rendent grâce pour cet évènement à l’origine de la foi chrétienne dans l’île. Les païens qui accueillirent Paul et ses compagnons d’infortune ont fait preuve avant tout « d’humanité » dans leur hospitalité. Cette semaine, mettons-nous donc en situation d’hôtes de l’unité comme un don du Christ fait à son Église. Peut-être nous faudra t-il comme les passagers du bateau de Paul « jeter du fret par-dessus bord » mais nous pourrons ainsi faire preuve d’hospitalité envers les chrétiens d’autres confessions, envers ceux qui nous sont proches, si différents soient-ils, envers les étrangers…
Dans l’agglomération grenobloise, plusieurs réunions de prière sont organisées. Citons, à Grenoble, la Veillée de prière œcuménique pour l’Unité des Chrétiens du jeudi 23 janvier à 20h30 au Centre Œcuménique Saint-Marc, 6 avenue Malherbe.
Claude Béguin, pour l’Équipe Paroissiale
La Tribune des Échos du 11 janvier 2020
Chers amis,
Dans le Message du Pape François sur la 53° journée mondiale de la Paix, j’ai aimé lire et méditer cette invitation : « que toute personne venant en ce monde puisse connaître une existence paisible et développer pleinement la promesse d’amour et de vie qu’elle porte en elle. »
En ce début d’année où nous échangeons nos vœux et nos souhaits, ma prière est que - pour nous-mêmes et pour ceux que nous côtoyons - nous développions, pleinement, la promesse d’amour et de vie que nous portons en nous.
Cette invitation dépasse le cadre de notre Paroisse pour rejoindre toutes les familles, toutes les personnes. Comment ? La mission de notre Paroisse n’est-elle pas de participer comme un ferment à aider nos frères et sœurs en humanité ?
Je veux le redire, il y a une urgence de la fraternité ! Il est nécessaire de la développer, pour qu’elle ne reste pas qu’un simple mot dans une devise. Car, à bien y regarder, la fraternité nous oblige tous : elle nous rappelle que le respect de l’égale dignité de toute personne et la recherche du bien commun sont la seule voie possible pour contribuer à l’édification d’une société plus juste.
Au nom du Christ, il est donc urgent pour notre Paroisse, dans un dialogue franc et constructif, de vivre et de porter ensemble, cette joie de la rencontre, de la charité et de l’entraide.
Sainte et fraternelle année 2020
+Patrick Gaso
Prise de Parole du Père Gaso, curé de notre paroisse, au début de la messe du 10 mars à Saint Louis : Répondre au scandale des abus dans l'Église
Echos de la paroisse n° 263 du 30 juin 2019
Refaire nos forces !
« Venez-vous reposer un peu ! » (Mc 6,30) dit Jésus à ses disciples. Il les invite à se retirer pour se reposer et refaire leurs forces.
Chers amis, ce temps estival est donné pour refaire nos propres forces. Souvent, nous nous dépensons sans prendre vraiment le temps du repos. Notre situation peut être difficile ou non, précaire ou non, cependant, l’invitation est là : vivre ce temps autrement !
Cette année a été particulière. Notre communauté a encore dans sa prière les Pères Ferradou et Nabil. Je pense aussi au Père Carret parti à la Maison de retraite de Montvinay. Elle a été aussi marquée par le départ de la Basilique Saint-Joseph et la création d’une Paroisse dédiée aux jeunes. Elle a été pour vous et moi, le temps d’un apprivoisement réciproque et l’occasion de belles rencontres.
Notre Paroisse est en devenir. Les Assises des 21 et 22 septembre devront nous redonner une vision pastorale renouvelée. Cet événement paroissial important nécessitera la présence de tous. Notre évêque sera présent le dimanche et bénira la nouvelle Maison Paroissiale.
Refaire nos forces pour servir.
Nous sommes appelés à servir. Cela demande de l’énergie ! Mais nous ne pouvons donner que ce que nous avons reçu. C’est pour cela qu’il est important de nous ressourcer et revenir à la Source.
Faire les bons choix.
Ces mois d’été passent vite. Nous ne pourrons pas tout expérimenter. Soyons maîtres du temps qui nous est donné : quels choix faire pour ne pas nous disperser ? Faisons aussi de ce temps, un cadeau pour Dieu et les autres.
Bon été fraternel
+ Patrick Gaso
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Assises Paroissiales, les 21 et 22 septembre 2019
La paroisse « est communauté de communautés, où les assoiffés viennent boire pour continuer à marcher, et centre d’un constant envoi missionnaire… La pastorale, en terme missionnaire, exige d’abandonner le confortable critère pastoral du “on a toujours fait ainsi”. J’invite chacun à être audacieux et créatif dans ce devoir de repenser les objectifs, les structures, le style et les méthodes évangélisatrices de leurs propres communautés. » (Pape François : Evangelii Gaudium28).
Les Assises paroissiales sont donc une invitation à constituer, avec tous, une assemblée paroissiale diverse et fraternelle pour oser construire ensemble le nouveau projet paroissial missionnaire !
Quels sont les buts des Assises paroissiales ?
Anticiper demain
S'interroger sur notre vie ensemble
Se connaître
Inscrire un projet paroissial, une vision forte
S'engager à la suite du Christ
Ecouter et nous écouter
S'ouvrir sur l'extérieur
Je vous invite vivement à participer aux Assises de notre Paroisse, les samedi 21 et dimanche 22 septembre. Nous nous retrouverons à la Maison Diocésaine le samedi pour une journée de travail et de réflexion, et le dimanche, dès 9h30 en l’église Saint-Louis, pour la visite et la bénédiction de la Nouvelle Maison Paroissiale en présence de notre évêque.
Osons la rencontre, construisons ensemble un vrai projet paroissial missionnaire en nous mettant à l’écoute de l’Esprit-Saint, resserrons les liens de fraternité en vivant un temps fraternel fort et audacieux !
Fraternellement, Père Patrick Gaso
Pour plus d’informations, allez sur le site de la paroisse « NDEsperance.com ». Il y aura aussi des affiches et des invitations.
Echos n° 262 du 16 juin 2019
Pentecôte
Pentecôte, c’est en grec, le mot « 50 ». Les Juifs célèbrent, 50 jours après leur Pâque, le don de la « Loi » à Moïse. Pour les chrétiens, à la Pentecôte, Dieu le Père envoie aux hommes l’Esprit de son Fils. L’Eglise est alors constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l’Esprit de Dieu. « L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit » dit Jésus selon Jn 14, 26.
Jésus communique son Esprit à ses Apôtres, non pas seulement en un jour précis, Pentecôte (Ac 2, 1) ou le jour même de Pâques (Jn 20, 22) mais tout au long de sa vie publique. Les Apôtres le communiquent à toute l’Église et, par l’Église, l’Esprit se répand dans le monde entier : « L’Esprit souffle où il veut, nul ne sait d’où il vient, ni où il va… ».
Le mot « Esprit », comme « respirer », signifie le souffle. Dans les premières lignes de la Bible, « le souffle de Dieu planait sur les eaux… ». Lorsque Dieu eut modelé le corps de l’homme « Il souffla sur lui… et l’homme se leva ». De même, le jour de la Pentecôte, il y eut comme « un violent coup de vent ».
Chaque jour, nous communiquons notre esprit… Notre mission de chrétiens consiste à recevoir l’Esprit de Dieu et à le communiquer: « Veni Sancte Spiritus, reple tuorum corda fidelium… » (Viens, Esprit Saint, remplis les cœurs de tes fidèles…).
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Assises Paroissiale, les 21 & 22 septembre 2019
La paroisse « est communauté de communautés, où les assoiffés viennent boire pour continuer à marcher, et centre d’un constant envoi missionnaire… La pastorale en terme missionnaire exige d’abandonner le confortable critère pastoral du “on a toujours fait ainsi”. J’invite chacun à être audacieux et créatif dans ce devoir de repenser les objectifs, les structures, le style et les méthodes évangélisatrices de leurs propres communautés. » (Pape François : Evangelii Gaudium28).
Les Assises paroissiales sont donc une invitation à constituer, avec tous, une assemblée paroissiale diverse et fraternelle pour oser construire ensemble le nouveau projet paroissial missionnaire !
Quels sont les buts des Assises paroissiales ?
Anticiper demain
S'interroger sur notre vie ensemble
Se connaître
Inscrire un projet paroissial, une vision forte
S'engager à la suite du Christ
Ecouter et nous écouter
S'ouvrir sur l'extérieur
Je vous invite vivement à participer aux Assises de notre Paroisse, les samedi 21 et dimanche 22 septembre. Nous nous retrouverons à la Maison Diocésaine le samedi pour une journée de travail et de réflexion, et le dimanche, dès 9h30 en l’église Saint-Louis, pour la visite et la bénédiction de la Nouvelle Maison Paroissiale en présence de notre évêque.
Osons la rencontre, construisons ensemble un vrai projet paroissial missionnaire en nous mettant à l’écoute de l’Esprit-Saint, resserrons les liens de fraternité en vivant un temps fraternel fort et audacieux !
Fraternellement
Père Patrick Gaso
Pour plus d’informations, allez sur le site de la paroisse « NDEsperance.com ». Il y aura aussi des affiches et des invitations.
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Suite à une chute à son domicile, Père Carret est été hospitalisé à l'Hôpital Nord. Il ne peut pas se tenir debout, mais il va bien ! Il devrait être bientôt hébergé à Montvinay
Les messes de semaine à Saint-Vincent de Paul sont arrêtées pendant un temps non défini.
Echos de la Paroisse des 1er et 2 Juin 2019
De Pâques à Pentecôte : entre Épreuves et Renouveaux !
Nous avons vécu tout au long de la Semaine Sainte de bien belles célébrations. Chacune avec sa propre tonalité. Cette joie du temps de Pâques se poursuit encore jusqu’à Pentecôte. Sans le don de l’Esprit-Saint aux disciples, le message de la Résurrection n’aurait pas été proclamé et la vie du Christ n’aurait pas transformé la vie des hommes.
Pentecôte réveille l’Église dans sa relation au monde.
Le livre des Actes raconte que les disciples, portés par l’Esprit-Saint au jour de la Pentecôte, proclamaient la Nouvelle du Ressuscité dans la langue maternelle de chacun. « Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? … Tous, nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu. » (Ac 2, 1-11)
La langue, c’est bien plus quedes mots. Une langue porte avec elle toute une vision particulière du monde et de la vie, une manière commune de partager l’existence. En parlant la langue de chacun, poussés par l’Esprit, les disciples témoignent qu’ils ont su rejoindre les différentes cultures de leur temps.
Aujourd’hui, dans notre Paroisse, nous avons besoin de redynamiser ce sens du dialogue qui passe par une grande attention, un profond respect des autres et le courage de témoigner sans honte de ses convictions.
Entre épreuves : je pense aux paroissiens autour de Saint-Joseph, aux difficultés financières de la Paroisse et de ses Relais. Et renouveaux :lors des prochaines Assises paroissiales que nous vivrons les 21 & 22 septembre, à la nouvelle Maison paroissiale et à bien d’autres projets.
Entre épreuves et renouveaux,gardons ferme notre prière.
Que l’Esprit-Saint nous aide dans nos discernements et nous guide vers le Renouveauqu’il veut susciter.
Fraternellement, + Patrick Gaso
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Un nouvel élan pour la Basilique
Nous étions environ 50 au Café Isereanybody?, samedi 25 mai, pour une importante rencontre entre les Paroissiens (particulièrement autour de la Basilique Saint-Joseph) et les responsables de la Pastorale des Jeunes du Diocèse.
Cette rencontre avait plusieurs objectifs :
- - Mieux découvrir le projet de la nouvelle paroisse,
- - Comprendre les enjeux et les motivations,
- - Exprimer l’attachement des paroissiens à la Basilique,
- - Célébrer la dernière eucharistie organisée par la Paroisse.
Le père Loïc Lagadec a redonné la genèse du projet : donner la possibilité aux jeunes de se rassembler et de vivre une expérience d’Eglise où ils sont eux-mêmes acteurs. Après 10 années, les fruits sont toujours là et montrent une belle réponse d’Eglise au service des jeunes.
4 témoignages de jeunes (en mission pour la future Paroisse) nous ont édifiés : des parcours différents, mais une intime découverte du Christ et un désir de redonner ce qu’ils avaient eux-mêmes reçu.
C’est aussi avec gratitude qu’ils ont adressé de nombreux mercis aux paroissiens de Saint-Joseph. Même si des regrets ont été exprimés, la Basilique Saint-Joseph est une belle réponse aux étudiants et jeunes pro.
Une belle et émouvante célébration a clôturé cette rencontre.
Symboliquement, Marie-Jo et Philippe Claverie ont remis aux jeunes la lettre officielle de 1937 érigeant l’église Saint-Joseph en Basilique mineure.
Merci à chacun et bonne route aux jeunes
Echos des 18 et 19 mai 2019
Mois de Mai, Mois de Marie
Lors de l’Annonciation, Marie a été spécialement choisie, par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel, donc par Dieu, pour être mère de son Fils. Elle allait concevoir un enfant qui s’appellerait « Jésus ». Ce choix divin a bouleversé la vie de Marie. Elle a longuement médité dans la foi sur la signification de cette annonce inattendue et elle a fini par dire : « Voici la servante du Seigneur ».
Depuis son « Oui », Marie a beaucoup participé à notre rédemption avec son Fils Jésus. C’était elle qui intercédait sur ce dont nous avons besoin auprès de son Fils.
Au cours de l’histoire, grâce à cette participation de Marie au salut, les gens sont reconnaissants. Le mois de mai est dédié à une dévotion particulière à Marie qui est une forme de piété populaire relativement récente. Cette tradition de la dévotion populaire se transmet de génération en génération jusqu’à nos jours.
Que faire alors durant ce mois de Marie ? Nous sommes invités à faire davantage un geste de dévotion en récitant le rosaire ou le chapelet, soit en communauté, soit en famille, soit individuellement. Pourquoi ne pas se rendre dans des sanctuaires mariaux pour manifester notre respect et notre vénération en déposant des bouquets de fleurs sur les lieux ou statues dédiés à Marie ?
Nous pouvons confier notre vie complexe à Marie, elle peut toujours intercéder pour nous auprès de son Fils. Sainte Marie, Mère de Dieu, Mère de Jésus et notre Mère : priez pour nous.
Père Daniel Ramanatsitohaina
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La Première Communion à Notre-Dame de l’Espérance
Le Sacrement de l’Eucharistie reçu lors de la première communion est une étape importante de la vie du chrétien. Elle mérite une préparation toute particulière, car faisant suite à un baptême souvent reçu bien plus jeune. S’adressant généralement aux enfants de CM1 qui souhaitent ce sacrement (après avoir suivi la catéchèse les années précédentes), les deux relais de catéchèse de la paroisse, qui œuvrent ensemble tout au long de l’année pour animer leurs séances respectives, proposent conjointement un parcours dédié vers la première communion.
En plus des dimanches de catéchèse, ce parcours est composé de plusieurs soirées temps-forts, en novembre, janvier et mars, auxquelles parents et adultes accompagnateurs participent également. Vient ensuite une retraite, sur une journée complète, afin de se préparer à recevoir le Christ en soi. Catéchistes, prêtres et témoins viennent animer cette journée riche en partages et prières. C’est aussi l’occasion pour les enfants de recevoir le sacrement de réconciliation, confiant leurs doutes, les obstacles rencontrés et leurs manquements d’amour.
La retraite se tient cette année le 18 mai, à la Maison Diocésaine. Les célébrations de Première Communion auront lieu, dans les deux relais, le dimanche 26 mai, à Notre-Dame Réconciliatrice, à 10h30, et à Saint-Vincent de Paul, à 11h00.
Benoît Loubly et Michaël Tréhoust
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Prions pour deux anciens coordinateurs qui sont décédés ce mois-ci : Jean-Marie Allard du Relais Saint-Louis et Robert Ginier-Gillet du Relais Saint-Joseph.
Echos de la paroisse n° 259 du dimanche 05 mai 2019
De Notre-Dame de l’Espérance à Notre-Dame de Myans !
Oui, en ce mois de mai, « mois de Marie », proposition est faite à tous les paroissiens de Notre-Dame de l’Espérance – mais l’invitation est ouverte à tous !
De se rendre en car au sanctuaire Notre-Dame de Myans, en Savoie, le samedi 11 mai.
Ce sanctuaire dédié à Notre Dame de la Nativité, situé au cœur d’un petit village, à environ dix kilomètres au sud de Chambéry, entre les massifs alpins des Bauges et de la Chartreuse, se voit de très loin grâce à la statue dorée monumentale de la Vierge à l’Enfant qui orne son sommet.
Ce sanctuaire remonte au 11e siècle, mais c'est lors de l'effondrement du Mont Granier, en 1248, qu'il prit vraiment de l'importance, la chapelle ayant été miraculeusement épargnée.
Aujourd’hui, le sanctuaire est constitué de deux églises superposées (concept très rare). Dans le chœur de l’église inférieure, souvent appelée « crypte », trône, avec son divin Fils nouveau-né, la Vierge Noire richement vêtue et couronnée qui attire chaque année des dizaines de milliers de pèlerins.
Le matin sera consacré à la découverte de l’ensemble du site. Ce sera un peu comme un « chemin d’Emmaüs », de 9 heures à 11 heures, qui nous mènera à la célébration de l’Eucharistie auprès de la Vierge Noire. Après le repas, nous ferons une découverte plus extérieure en nous dirigeant vers « La Pierre Hachée », la plus grosse pierre visible témoignant de l’importance de l’éboulement au milieu du XIIIème siècle. Au retour, un temps d’adoration sera proposé dans l’église supérieure.
Le document d’inscription est disponible au fond des églises de la paroisse.
Père Xavier BRAC de la PERRIERE
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Le printemps des cimetières, dimanche 19 mai
Ouvert de 10h à 18h30, il est destiné à faire mieux connaître, en France, ces lieux qui ne sont souvent fréquentés que pour les enterrements et la fête des morts le 2 novembre.
Il ne faut pas oublier qu’ils sont aussi les lieux du souvenir de ce qui a été vécu avec des personnes qui nous étaient proches. On peut y évoquer également des personnalités qui ont contribué au développement de notre ville, en particulier au cimetière Saint-Roch situé sur le territoire de notre paroisse.
Beaucoup de symboles chrétiens
Il a été ouvert en 1810. A côté de symboles profanes comme le sablier, la torche renversée, ou l’urne voilée, on retrouve des symboles chrétiens en grand nombre, comme la croix du Christ. Malgré l’indifférence religieuse de beaucoup de nos contemporains, cette profusion indique que de nombreux grenoblois sont dans une tradition chrétienne profonde.
Des prêtres illustres
Près de la chapelle on voit la tombe de l’abbé Jean-Baptiste Gerin (1797-1863), ancien curé de la Cathédrale de 1835 à 1863, dont la béatification est demandée. On y trouve aussi celles de l’abbé Laurent Guétal (1841-1892) qui fut un peintre renommé, de l’abbé Paul Cayère (1892-1967) qui fut le fondateur de l’Ecole Libre d’Apprentissage de Grenoble ou d’Ernestine Provin qui fut en 1886 la fondatrice du Groupe Scolaire des Charmilles à Grenoble.
L’Association Saint-Roch
L’association « Saint-Roch, vous avez dit cimetière ? » a édité une dizaine de brochures sur des personnalités connues dans diverses catégories de fonctions, dont des prêtres et religieux, inhumés à Saint-Roch. Diverses activités y seront proposées, par la Mairie et l’Association, ce dimanche 19 mai.
Michel Mercier
Echos n° 258 du dimanche 14 avril 2019
Christus vivit
Si l’Église semble moins intéresser les jeunes, la figure de Jésus continue à les attirer ! L’institution doit donc un peu moins se regarder et refléter davantage le visage de Jésus-Christ, affirme le pape François dans la nouvelle exhortation apostolique Christus vivit(Il vit, le Christ.) qu’il adresse aux jeunes et à tout le peuple de Dieu. (n°39-42)
En communauté paroissiale, nous entrons cette semaine dans le temps de la Passion de Jésus. Ensemble, jour après jour, dans une même prière, nous allons relire l’Évangile, le réentendre intérieurement, le laisser ensemencer nos cœurs, mais surtout regarder le visage de Jésus… pas à pas, être simplement avec Lui !
Oui ! Toute la passion du Christ est un immense acte d’amour. En sommes-nous conscients ? Vivons intensément ces jours Saints avec lui, tout proche de lui, pour le consoler, le remercier, l’aimer et nous laisser aimer. Comment comprendre l’Eucharistie sans le lavement des pieds ? Comment comprendre la Résurrection sans le Vendredi Saint ?
La Bonne Nouvelle de Pâques est l’annonce que la mort est vaincue. Comme les disciples de Jésus, nous ne pouvons pas taire que le Christ est Vivant ! Dans le livre des Actes des Apôtres que nous retrouvons au temps pascal, nous découvrirons comment les premières communautés chrétiennes ont été non seulement unies, mais aussi comment ces communautés ont été disciples-missionnaires, reflétant à leur manière le visage du Christ.
Belle montée vers Pâques ! Goûtons ensemble cette joie dont le Ressuscité est la source.
Fraternellement,
+ Patrick Gaso
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La Communication Paroissiale ou l’« E-Com » de la Paroisse
Nombre d’entre nous reste attaché au papier quand il s’agit de savoir ce qui se passe dans notre paroisse et nos relais que ce soit les Échos publiés tous les 15 jours ou les affiches dans nos églises. Il serait probablement sympathique que ces nouvelles arrivent aussi dans nos boites aux lettres mais ce n’est pas une option pour le moment. Encore que, si nécessaire pour certains, il ne faut peut-être pas l’exclure.
Pour presque tous, c’est aussi un format électronique qui apporte les informations dont nous avons besoin, via un portable, une tablette ou un ordinateur via le « web », une appli (application) ou les courriels (mails) via la lecture, l’audio ou la vidéo. Nous sommes conscients de toutes ces solutions pour partager ce que notre communauté paroissiale vit et propose semaine après semaine. Aujourd’hui, nous nous concentrons sur deux médias : le site web et le mail.
Le mail, c’est la LettreInfo (déjà 4 envois) et les Flash-Infos (à venir). Inscrivez-vous, cela vous sera utile quand le papier ne veut faire l’affaire.
Le site web *, c’est l’info et le savoir à toute heure. L’info est surtout sur les pages Accueil, Horaires, à la Une, et sur les autres pages Actualités quand on veut remonter quelques semaines dans le temps. Nos bénévoles font un gros effort pour maintenir ces pages à jour. Le savoir, c’est-à-dire l’occasion d’approfondir sa foi et sa connaissance chrétienne, sont les articles des Échos, les pages sur la Vie Chrétienne (devenir chrétien, les sacrements, les fêtes, les homélies…) et les pages sur les lieux de vie de notre paroisse.
Alors, si les annonces à l’église ont été loupées ou si le papier s’est égaré, l’e-com (communication informatisée) veut nous aider à vivre notre foi chez nous ou par la rencontre des messes, des prières et des réunions.
Et si vos talents le permettent, nous vous invitons à rejoindre l’équipe Communication même si ce n’est que pour une heure ici ou là.
Christian Barnoud (COMMUNICATION@NDESPERANCE.COM)
*Site web : ndesperance.com. Vous êtes invités à y regarder les horaires de la semaine sainte et à y vous inscrire pour la LettreInfo de la paroisse
Echos n° 257 du dimanche 31 mars 2019
LES SCRUTINS
Sur le chemin qui conduit les catéchumènes au Baptême, nous avons la chance de vivre avec eux 3 temps forts les 3ième, 4ième et 5ième dimanches de Carême, qu’on appelle Scrutins. Ce terme signifie que Dieu voit tout le chemin qu’ils ont parcouru depuis leur entrée en Eglise. Il pose sur eux un regard attentif et plein de bonté. Les catéchumènes scrutent et discernent, au fond d’eux-mêmes, son appel à rejoindre la communauté chrétienne. Dieu vient les chercher, là où ils sont, pour leur donner la force de son Esprit, pour les éclairer sur la lutte et les choix que le Baptême suppose.
1 – Le premier scrutin avec l’Evangile de la Samaritaine qui vient puiser de l’eau au puits de Jacob : sa rencontre avec Jésus lui fait prendre conscience que Jésus est source de vie en elle, capable d’étancher toutes soifs, source de vie pour un chrétien et donc nous tous.
2 – Le deuxième scrutin, avec l’Evangile de la guérison de l’aveugle de naissance, nous fait prendre conscience que la venue de Jésus dans nos vies les illumine de sa lumière. Nos yeux s’ouvrent sur Dieu et les autres d’un regard nouveau : un regard bienveillant et plein de bonté.
3 – Le troisième scrutin, avec l’Evangile de la résurrection de Lazare, nous fait comprendre que Jésus est plus fort que le mal et la mort. Lui-même y est passé, mais il est ressuscité, ce qui change notre vie appelée à la vie éternelle.
Bonne montée vers Pâques et que cette joie unique que Dieu seul peut donner soit en nous comme un trésor à partager sans modération.
Père Guy Genoud
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Appel à la solidarité internationale et invitation pour chacun à être Semeur de Solidarité.
Acteur historique du changement dans plus de 60 pays, le CCFD-Terre Solidaire œuvre pour que chaque personne dans le monde voit ses droits fondamentaux respectés : manger à sa faim, vivre dignement de son travail, habiter dans un environnement sain, faire vivre et respecter sa culture.
Au début des années 60, répondant à l’appel du pape Jean XXIII, les évêques de France ont confié au CCFD-Terre Solidaire la mission d’organiser l’action de solidarité internationale en appelant les chrétiens au partage pendant la période de Carême, notamment lors de la collecte du 5e dimanche.
Cet engagement pour plus de justice et de solidarité prend racine dans l’Evangile et la pensée sociale de l’Église. C’est dans cet esprit que le CCFD-Terre Solidaire lance chaque année, à l’occasion du Carême, une importante campagne de sensibilisation, d’information et de mobilisation, de prière et d’appel au partage : une démarche de Carême enracinée dans la foi et ouverte sur les grands enjeux de nos sociétés.
Chaque semaine de carême, nous avons été appelés à devenir de plus en plus « semeurs de solidarité » en semant la paix, la fraternité, la justice. Aujourd’hui nous serons semeurs d’humanité pour notre planète et la semaine prochaine nous nous demanderons comment devenir semeurs d’Espérance pour chaque femme et chaque homme de la terre, notre maison commune.
Un geste tout simple signera notre détermination : notre participation financière à la Collecte du 5ème dimanche de Carême. Ce geste de partage permettra de soutenir 688 projets mis en œuvre par des acteurs d’Espérance dans 68 Pays.
Marie-Françoise Jorrand
Echos n° 256 du 17 mars 2019
Hommage au Père Gaston Delmas
A l’église Saint-Luc, dimanche 24 février à 9h, la messe dominicale a été concélébrée. Le Père Gaston Delmas faisait ses adieux à ses paroissiens pour Montvinay, en présence de notre nouveau curé, le P. Patrick Gaso, accompagné par le P. Francis Verstraete et le P. Sante Pometto. De nombreux fidèles, des membres du Football Club FC2A se sont rassemblés autour de lui afin de lui rendre hommage.
En décembre prochain, le Père Gaston Delmas fêtera ses 60 ans de sacerdoce. Il a été ordonné prêtre à Saint-Fons le 20 Décembre 1959 par l’Evêque auxiliaire Mgr Vittoz pour le diocèse de Grenoble. Il a été nommé dans plusieurs paroisses du diocèse et à Grenoble, responsable de la cathédrale pendant 3 ans. Puis, il a été affecté à la paroisse Notre-Dame de l’Espérance et plus particulièrement à l’église Saint-Luc. Tous ses paroissiens ont beaucoup apprécié seshomélies bien ancrées dans la vie et dans l’Evangile.Bien connu des grenoblois, notamment dans les quartiers Notre-Dame, Ile Verte et Saint-Laurent qui se souviennent avec émotion du catéchisme, de leur mariage, des baptêmes, ou d’événements plus tristes où il savait être proche.
Le Père Delmas est toujours Président de l’association FC2A (Football Club Allobroges Asafia).Ce club résulte de la fusion de deux associations : le Club des Allobroges et le Club Asafia (Association Sportive Artistique Franco-Italo-Africaine) bien inséré dans le quartier Notre-Dame. Pour lui, les valeurs mises en œuvre dans ce sport ont un lien avec le message évangélique par le respect de l’autre : les co-équipiers, les adversaires, qui sont des partenaires et non des ennemis, les arbitres. Il dit volontiers que cela lui fait penser au texte de Paul sur la diversité des membres et l’unité du corps (1 Co 12, 12-27).
Le Père Gaston Delmas a été aumônier de la Maison d’Arrêt de Varces d’abord titulaire, puis, à la retraite comme bénévole. Les détenus étaient très heureux de l’avoir comme aumônier.
Père Delmas, merci pour votre discrétion, votre simplicité, votre humilité. Merci pour toutes vos actions pastorales qui ont touché nos cœurs et nos esprits. Vous nous avez raffermis dans la Foi. Merci du message que vous nous laissez « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux : priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson. » (Luc 10, 2)
L’équipe paroissiale
Le 19 mars, c’est la fête de Saint Joseph
Nous avons demandé à un grenoblois de nous faire connaître le pèlerinage des pères de famille à Cotignac
Toute la famille de Nazareth est apparue ici, dans ce petit village de Provence, à Cotignac : c’est même le seul lieu au monde où saint Joseph soit apparu seul et ait parlé, en 1660. Auparavant, en 1519, la Vierge Marie s’était déjà manifestée avec l’Enfant Jésus, à un bûcheron, Jean de la Baume, en lui demandant de faire construire une chapelle où elle pourrait répandre ses bienfaits.
Depuis le 16èmesiècle, la Sainte Vierge a tenu sa promesse de répandre des torrents de grâces. La plus célèbre d’entre elles reste la naissance de Louis XIV « Dieudonné » après 22 ans de stérilité du mariage entre Louis XIII et Anne d’Autriche. En remerciement, le roi Louis XIII consacra la France à la Vierge Marie le 10 février 1638.
Aujourd’hui, c’est à notre tour de rendre grâce et de redécouvrir Saint Joseph, modèle universel de la paternité, serein devant les évènements, se laissant conduire loin du stress et des tergiversations. Ce « grand silencieux », à qui on n’attribue aucune parole dans les Ecritures, fait silence en lui afin d’être attentif aux inspirations divines.
Depuis plus de 40 ans, les pères et les mères se remettent en route pour confier leur famille à la miséricorde de Dieu par l’intercession de Marie et Joseph. Le lieu se révélant trop petit pour accueillir davantage de personnes, de nombreux autres pèlerinages sont organisés un peu partout en France « selon l’Esprit de Cotignac ».
Ainsi est né « Dauphignac » dans notre diocèse depuis 2010, le 1erW.E de juillet pour les papas (0661745293) et en octobre pour les mamans (066410 2671).
Olivier Richard
Echos n° 255 du 3 mars 2019
Choisissons ensemble !
Dieu dit à Moïse : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien
la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. Ce que je tecommande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins » (Dt 30, 15-16). On retrouve souvent cette exhortation dans la Bible : Choisis !
Avec le Mercredi des Cendres, notre Paroisse entre en Carême ! Que sera-t-il cette année ? Que choisissons-nous ? Ou plutôt QUI choisissons-nous ? Le Carême doit être ce temps privilégié pour nous remettre devant Dieu et accueillir sa Parole comme une promesse devie. Tout dépend de cela. Ce temps, n’est-il pas une chance !
L’enjeu est là : il nous faudra donc choisir entre la vie simple et charitable proposée par le Christ et nos égoïsmes. Ce choix est à la fois personnel et communautaire.
Un tel choix nous place vite devant nos fragilités et tous nos refus !C’est ici qu’on trouve les trois grands moyens traditionnels que l’Églisenous redit à la suite de Jésus (Matthieu ch. 6) : le jeûne, la prière et le partage avec ceux qui manquent de tout (matériel et spirituel). LeCarême, c’est apprendre à se libérer de ce qui emprisonne pour pouvoirse donner vraiment.
Tout cela n’a pas pour motif de nous donner bonne conscience. Ilnous faut au contraire nous laisser transformer et convertir par la Parole de Dieu. Reconnaissons-le, cela ne se fait pas sans peine et des combats peuvent exister.
Quand le Seigneur donne ce conseil : « Arrête-toi ! Choisisaujourd’hui, choisis ! », il ne nous laisse pas seul, jamais... il esttoujours avec nous... il nous donne des frères et des sœurs pour le vivreensemble ! Choisissons la route vers Pâques !
+ Patrick Gaso Votre curé
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Propositions de la Paroisse Notre-Dame de l’Espérance pour le Carême 2019
Pour ce temps de Carême, la paroisse rappelle les temps de jeûne et propose des temps de prière, des actions de partage selon le calendrier suivant :
Entrée en Carême : mercredi des Cendres, le 6 mars (voir p 3 les horaires des messes dans les églises de la paroisse).
Appel décisif des catéchumènes : Dimanche 10 mars, à 15h,à Moirans (appel et messe).
Veillée de prières de Carême : mardi 2 avril à 19hà l’église Saint-Louis sur le thème « Pour vaincre la faim, devenons semeurs de solidarité », prières préparées par chaque relais, entrecoupées de chants.
Action de la Paroisse pour soutenir l’Association Point d’Eau qui doit déménager dans l’Ile Verte (voir ci-dessous). D’avance merci pour votre générosité. * |
Samedi 6 avril et dimanche 7 avril : 5edimanche de Carême, à la sortie des messes, collecte pour le Comité Catholique pour la Faim et le Développement.
Puis viendrontle dimanche des Rameaux et de la Passion, puis le temps de la Semaine Sainte, la Veillée pascale et le dimanche de Pâques (horaires diffusés ultérieurement)
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* Point d’Eau, boutique solidarité de la Fondation Abbé Pierre accueille à Grenoble dans le quartier de l’Ile Verte, depuis 25 ans, des personnes en situation de grande précarité. ; SDF, migrants et autres.
Douches, laverie, accès aux soins, aux droits et à la remobilisation. Point d’eau lutte contre toutes les addictions et favorise l’insertion par la cuisine, la couture et l’alphabétisation.
Devant quitter ses locaux actuels, trop petits, insalubres et vendus, l’association, qui reçoit 150 personnes chaque matin, va construite un bâtiment sur un terrain municipal. Le projet a obtenu des financements institutionnels mais pour arriver à boucler le budget, nous avons aussi besoin de votre aide.
Merci d’avance et aussi de diffuser cet appel auprès de vos amis et relations,
Pour donner :
- Par chèque à l’ordre de Pont d’Eau (31 rue Blanche Monnier 38000 Grenoble)
- Sur internet via le financement participatif « les petites pierres.org »
L'Equipe paroissiale
Echos de la Paroisse n° 254 du dimanche 10 février 2019
Dimanche de la Santé (10 février 2019)
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mt 10, 8)
Dans son message dédié à la Journée mondiale du Malade, le Pape François, cette année, fait l'éloge, pour le soin des malades, de ces « gestes gratuits, immédiats et simples comme une caresse, à travers lesquels on fait sentir à l'autre qu'il nous est cher. »
Ce message nous concerne tous. La maladie et la souffrance bouleversent nos vies ou celles de nos proches : pour nous encourager à offrir de notre temps et soutenir les malades, la journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. Mais une intention de prière le dimanche de la santé ne suffit pas !
Certains d'entre nous visitent régulièrement les personnes âgées, isolées ou malades de notre Paroisse. Cette journée peut inciter d'autres chrétiens à rejoindre les équipes bénévoles pour visiter et porter le Saint Sacrement aux malades qui ne peuvent se déplacer à la messe. Alors, vivons avec ceux qui souffrent, et avec le Christ, l'accomplissement de l'Amour en apportant le réconfort de notre présence aimante à tous nos frères et sœurs qui ont mal.
L'attention que l'on porte à une personne malade, l'amour qu'on lui donne, tout cela concourt à son apaisement et même à sa guérison. Alors, accordons beaucoup d'importance au moral de nos malades et mettons tout en œuvre pour que nos paroles et notre présence contribuent à le rendre meilleur ! C'est à cela que le Christ nous appelle !
« Portez les maladies de tous »,conseille St Ignace d'Antioche, « car servir les malades, les soulager, les accompagner, c'est servir Jésus lui-même dans ses membres souffrants ».
P. Sante Pometto
Confirmation d'adultes et de lycéens du 10 février 2019 à la Basilique Saint-Joseph
En vue de la célébration des confirmations à la Basilique Saint-Joseph pour le doyenné du Centre-Ville, nous avons demandé un témoignage auprès de lycéens (Pierre Termier) et d’une adulte.
Ca y est ! Au bout d'un an et demi de préparation, nous voilà sur le point d’être confirmés !
Ce parcours, fait de rencontres régulières, nous a permis avec l’équipe accompagnatrice (au top) de nous rapprocher de la Foi et du Seigneur. Lors de nos trois retraites, à Chambarand, Voreppe et Champagne, des religieuses et des prêtres nous ont accueillis et nous ont éclairés sur le sens de la prière, du pardon, de l'engagement... et l'enjeu de recevoir l'Esprit Saint.
Cheminant vers le même but, nous avons appris à nous connaître et avons construit des liens ensemble. Chacun à notre façon, nous continuerons, avec l'aide de l'Esprit Saint, de servir au mieux notre Seigneur et nous vous encourageons à vous engager, vous aussi, à être toujours plus "prêtre, prophète et roi".
Colombe et Louis pour le groupe des 12 confirmés du lycée Pierre Termier
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Mon frère et moi, nous n'avons pas été baptisés, et nos parents ne nous ont pas transmis la foi de leurs aïeux. J’ai maintenant 27 ans.
Je remercie le Seigneur d'avoir mis en moi, dès ma plus tendre enfance, le sentiment de Son existence. Adulte, j’ai commencé à lire les Evangiles. Parallèlement, j’ai fréquenté la messe, dans différentes églises et parfois aussi le culte protestant.
J’ai demandé à préparer mon baptême. Environ un an plus tard, je recevais ce sacrement en la cathédrale de Grenoble. Le plus beau jour de ma (nouvelle) vie. Puis, lors de la fête du Saint Sacrement, je recevais ma première communion. Je poursuis maintenant mon initiation chrétienne et vais recevoir le sacrement de Confirmation le 10 février.
Je veux pouvoir annoncer la joie de l'Evangile, je désire mieux servir Dieu au sein de ma famille, de mon travail, de mes relations, de ma paroisse, de mon diocèse, de ma nation, et partout où le Saint Esprit me conduira.
Une adiulte se préparant au sacrement de confirmation
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Nomination d’une Econome Paroissiale adjointe pour la paroisse Notre-Dame de l’Espérance : Pour une durée de trois ans renouvelable, Madame Irène Conrad est nommée à ce poste. En tant qu’adjointe de l’Econome Paroissial, elle contribuera au bon fonctionnement du Conseil Paroissial pour les Affaires Economiques (CPAE), au fonctionnement financier de la paroisse et prendra en charge l’économat en lien avec le CPAE. Elle aidera l’Econome Paroissial à assurer le lien entre la paroisse et le diocèse et, pour cela, sera membre de l’Association Diocésaine de Grenoble.
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Remerciements aux paroissiens suite aux Actions de l’Avent 2018
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué d’une manière ou d’une autre aux actions de l’Avent 2018.
Opération papillotes, dessins et cartes.
Plus de 500 sachets de papillotes et plus de 600 dessins ont été confectionnés par les enfants de l’école Saint-Joseph, de Bayard, du collège de l’Aigle et les enfants participant à la catéchèse à Notre-Dame Réconciliatrice et à Saint-Vincent de Paul. Les distributions se sont faites à l’EHPAD du Bois d’Artas, à la Résidence des Bains, à la Maison de Retraire Narvik, au Domicile Collectif des Vignes, à la Résidence Saint-Laurent et à l’EHPAD Korian. Des dessins supplémentaires ont été distribuées aussi à Nicodème, à l’Accueil SDF (rue du Vieux Temple) et à Repas et Partage, ainsi qu’à 20 personnes visitées par des bénévoles de notre paroisse. Les résidents de St Laurent ont tricoté des carrés, différentes personnes du Relais Saint Luc les ont assemblés pour faire des couvertures. Les couvertures ont été doublées et mises dans les colis Point d’Eau pour les enfants qui dorment dans la rue. La paroisse Notre-Dame de l’Espérance a écrit et envoyé des lettres aux détenus chrétiens de Varces. Nous avons reçu les remerciements d’un des aumôniers et d’un détenu.
Opération Point d’Eau
Pour les personnes accueillies par l’Association Point d’Eau, nous avons pu recueillir suffisamment de bonnets, écharpes, gants, chaussettes chaudes, rasoirs, savons et gels douche pour confectionner 130 colis pour les hommes, 20 pour les femmes, 20 pour les enfants. Nous avons reçu une lettre de remerciements de la Présidente de l’association : « Toute l’équipe se joint à moi pour vous remercier vivement pour la préparation et la distribution le 21 décembre des cadeaux de Noël à destination des personnes accueillies ». Quelques jours après Noël : Opération cartes de vœux ... Deux personnes se sont investies à Point d’Eau pour aider ceux qui, ne maîtrisant pas vraiment le français et l’écriture, ont besoin qu’on les aide à envoyer des cartes de vœux pour les leurs. Merveilleux moments de rencontre en toute confiance: A qui va-t-on écrire ? Que va-t-on écrire ? Quelle carte choisir ? Un monsieur, père de deux ados, a choisi longuement une carte pour l’envoyer à sa fille. « Je l’ai écrite, il l’a lui-même signée, et m’a remerciée ». Puis, après hésitation, il se décide à envoyer aussi une carte à son fils. « J’écris...Il signe. Merci, vous m’avez donné le courage d’écrire à mes enfants ». « En fait, c’est moi qui ai été gâtée en lui permettant de reprendre le contact avec ses enfants grâce à deux cartes de vœux ... »
Campagne pour le « Habert »
Une collecte a été organisée pour la prise en charge du loyer, avec les charges, d’un appartement destiné à héberger des personnes en grande précarité. Cette action est gérée l’Association Le Habert (Association Saint-Paul fondée par le Père Fréchet, et en lien avec le Secours Catholique). La collecte a permis de recueillir 2450 €.
Merci encore à tous les paroissiens qui ont participé à ces actions.
Echos n° 253 du dimanche 27 janvier
Semaine de prière pour l’unité chrétienne 2019
La semaine de prière pour l’unité chrétienne rassemble, depuis 1908, des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier. Le grand temps fort à Grenoble est la Grande Veillée de Prière à Saint-Marc du 24 janvier. A Grenoble et dans tout le diocèse, des rencontres sont organisées. Par exemple cette rencontre qui s’est tenue, jeudi 17 janvier, dans une salle de l’Eglise Protestante Unie de Grenoble, entre des membres de cette église et des catholiques de N.-D. Réconciliatrice. Le voisinage des lieux est à l’origine de ce type de rencontre.
Le thème choisi cette année pour le monde entier est tiré du Deutéronome : « Tu rechercheras la justice, rien que la justice » Dt 16, 20. Le groupe a commenté ce verset et l’a prié en s’aidant du verset 11 du Psaume 85(84) : « Fidélité et Vérité se sont rencontrées, elles ont embrassé Paix et Justice ». Les participants ont ensuite échangé en petits groupes à l’aide de photos et d’extraits d’actualités de journaux sur « comment ce verset du Deutéronome résonne dans le monde d’aujourd’hui ».
Après plusieurs chants, la réunion s’est terminée par une prière rédigée par le Conseil Œcuménique des Eglises (extrait) : « Ô Dieu de la vie, conduis-nous vers la justice et vers la paix, pour que toute personne qui souffre puisse connaître l’espérance et pour que les Eglises divisées deviennent visiblement une, par celui en qui nous sommes un seul corps, ton Fils, Jésus-Christ ».
Est à retenir le caractère chaleureux, fraternel de la réunion qui s'est prolongée bien au-delà du temps prévu.
Claude Béguin pour l’équipe paroissiale
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Saint François de Sales fonde le couvent de Sainte-Marie d’en Haut de Grenoble en 1619.
Son père le destine à une carrière juridique et l'envoie étudier dès sa petite enfance, d'abord à Annecy, puis à Paris chez les Jésuites, enfin à l'université de Padoue. François renonce à cette carrière juridique, devient prêtre, puis évêque de Genève en 1602. Dans ses rencontres ou ses prédications, il s'adresse aux cœurs de tous pour les amener au Christ, car « Dieu est Dieu du cœur humain ».
Connu et invité, il prêche jusqu'à Grenoble ou Paris, fonde l'ordre de la Visitation avec Jeanne de Chantal en 1610. A l'intention des personnes désirant servir Dieu dans leur quotidien, il écrit « l'Introduction à la Vie dévote », une règle de vie pour vivre en accord avec Dieu, quelle que soit sa situation sociale. Il meurt à Lyon en 1622. Canonisé en 1665, il est proclamé docteur de l’Eglise et Saint Patron des journalistes et écrivains. Sa fête est célébrée le 24 janvier.
Odile Thomas.
66è Journée Mondiale des Lépreux : Samedi 26 et dimanche 27 janvier 2019.
La lèpre est une maladie ancestrale, infectieuse (bacille de Hansen), plus ou moins contagieuse, faisant de ceux et celles qui sont atteints de cette maladie des parias repoussés de tous.
Disparue en Europe occidentale au XVIème siècle, la lèpre reste un problème majeur de santé publique en Asie principalement, mais aussi en Afrique et en Amérique du Sud. La lèpre affecte la peau, les muqueuses, les nerfs et les yeux ; elle entraîne des infirmités, des mutilations, et… des rejets de la part de l’entourage des malades, car, bien sûr, cette maladie effraie !
On sait la traiter par la polychimiothérapie et son éradication progresse ; néanmoins, on estime qu’il y a encore plus de 200 000 nouveaux cas chaque année. Deux organisations caritatives font de la lutte contre la lèpre une action prioritaire: la Fondation Raoul Follereau et l’Ordre de Malte.
Vous serez quêtés aux portes des églises pour les aider à vaincre la lèpre et à redonner dignité et confiance aux malades. Merci de votre aide et de votre générosité !
Xavier Lefebvre.
Echos n° 252 du dimanche 13 Janvier 2019
Ensemble, vers une année nouvelle...
Chers frères et sœurs, nous venons de célébrer la fête de Noël. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. » (Is 9, 1) Cette grande lumière, c’est le petit enfant de la crèche. Nous entrons aussi dans une nouvelle année. Mes souhaits pour nous tous :
- Que cette lumière reçue à Noël, illumine de sa clarté chaque journée de cette nouvelle année !
- Que nous revenions à ce qui fait l’essentiel de nos vies !
Que sera cette annéeparoissiale ? Quelles seront nos priorités ?
Notre évêque ne cesse pas de nous inviter à vivre dans la joiel’urgence d’annoncer l’Évangile ! Qu’implique donc l’annonce de laBonne Nouvelle dans ce monde complexe ?
À frais nouveaux, il nous faut prendre le temps de comprendre : comment annoncer ? Pourquoi nous former ? Choisir de nous entraider ! Nous aurons aussi à (re)préciser les besoins de notre communautéparoissiale. En cette année nouvelle, relancer l’ardeur missionnaire denotre Paroisse suppose que nous fassions aussi, en vérité, mémoire de notre rencontre personnelle du Christ, de prendre conscience de notre joied’être chrétien : « La première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus que nous avons reçu, l’expérience d’être sauvés par lui qui nouspousse à l’aimer toujours plus. Mais, quel est cet amour qui ne ressent pas la nécessité de parler de l’être aimé, de le montrer, de le faireconnaître ? » (Pape François, La joie de l’Évangile, n° 264).
L’année qui s’ouvre devant nous va être marquée pour notre Paroisse par cette invitation, mais aussi sur notre façon de faire communauté. Le monde a changé, nous ne pouvons plus fonctionner comme il y a vingt ou trente ans. Que devons-nous conserver ? Que devons-nous adapter ? Qu’est-ce que Dieu attend de nous pour que nous mettions en œuvre une vraie « sortie missionnaire » ? J’ai besoin de tous pour qu’ensemble nous nous mettions à l’écoute de l’Esprit Saint.
Changer, se convertir… ne concerne pas seulement les autres ; nous devons avoir le courage et la lucidité de comprendre que cela nous concerne tous, me concerne, moi aussi.
Enfin, la dimension sociale dans notre paroisse n’est pas une option. Si nos actions ne prennent pas en compte toutes ces réalités, elles risquent de ne plus être authentiques ou intégrales. Il nous faudra veiller à un vrai développement de tout l’homme (dans toute sa dimension : humaine, sociale, spirituelle, intellectuelle…) et de tout homme (quelle que soit son origine). Toute vie a une valeur inviolable et l’Église s’engage en sa faveur.
Ensemble, nous entrons dans une année nouvelle.
Bonne et sainte année 2019 à tous.
+ Patrick Gaso
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« Tu rechercheras la justice, rien que la justice » Dt 16, 11-20
Si, en début d’année, il arrive que nous présentions des vœux de paix et de prospérité, il est plus rare que nous les accompagnions de ceux de justice. Or, qu’est-ce qu’une paix sans justice ?
Le thème de la Semaine de prière pour l’unité chrétienne 2019 a été choisi par les Indonésiens. Ces chrétiens de diverses dénominations veulent apporter une réponse commune à l’injustice grandissante dans un pays à l’unité précaire, et être signe de l’amour de Dieu pour son peuple.
Comment nous, catholiques, protestants et orthodoxes de Grenoble, pouvons-nous ouvrir les yeux sur les injustices, unir nos voix pour prier et protester, rassembler nos mains pour agir ? Les mots évoqués lors de cette semaine de l’unité pourraient rester des vœux pieux, si une réponse n’existait dans le projet commun d’accueil diaconal au centre œcuménique Saint-Marc... mais la soif de justice et d’amour est infinie, les révoltes récentes nous le rappellent. Le Seigneur a besoin de chacun de nous pour bâtir son Royaume. Qu’Il nous soit en aide !
Ce thème sera repris lors de la Grande Veillée de Prière pour l’Unité desChrétiensdu Jeudi 24 janvier à 20h30 à Saint Marc(6 avenue Malherbe à Grenoble).
Pasteur Marie-Pierre Van den Bossche
Echos n° 251 du dimanche 23 décembre
Comment allons-nous vivre ce Noël 2018 ?
Même si nous vivons dans une société où la religion est évacuée de l’espace public, depuis plusieurs semaines, dans nos rues et dans nos commerces, les lumières, les décorations, les vitrines avec leurs présentations alléchantes de gastronomie ou de cadeaux à offrir, tout parle de Noël !
Cependant, ces préparations extérieures, bien que nécessaires, nous savons bien qu’elles ne doivent pas détourner notre attention de l'événement central et extraordinaire que l'on commémore, c'est-à-dire la naissance de Jésus, inestimable don de Dieu à toute l'humanité.
Trouverons-nous au moins un moment pour nous arrêter devant le divin Enfant ?
Entre Joseph et Marie qui ont su accueillir avec une totale confiance la Parole de Dieu, « entre le bœuf et l’âne gris », le premier berceau du Roi de l’univers est une mangeoire ! C'est ainsi que le Fils unique de Dieu s'est fait l'un de nous ! C'est ainsi que naît Celui par qui tout a été fait, Celui qui était attendu par les nations, Lui la Porte Sainte de notre salut, Lui seul qui peut nous introduire pour l’éternité dans la joie de son Royaume !
La scène de la crèche, dans sa simplicité, constitue une invitation silencieuse à comprendre à sa juste valeur le mystère de Noël, mystère d'humilité et d'amour, de joie et d'attention aux pauvres.
Alors que dans les maisons beaucoup se préparent à passer Noël en famille, n’oublions pas ceux qui, hélas, vivront ces journées dans la solitude et la souffrance. La joie de cette fête sera d'autant plus grande que nous saurons la partager non seulement en famille, avec des amis, mais également avec ceux qui attendent de nous que nous nous souvenions d'eux de façon concrète. Saint et joyeux Noël à tous !
Père X. Brac de la Perrière +
Paroles de collégiens et lycéens sur Noël
En ce temps d’Avent, les jeunes de la Maison du Lycéen, l’Aumônerie du Centre-Ville, se préparent à la venue de Jésus, et nous parlent de Noël.
« Noël, ce sont les moments passés en famille, quand on installe le sapin et la crèche, que l'on ouvre nos cadeaux et c'est aussi la naissance de Jésus. », Elia, Eulalie et Marianne (5ème).
«Noël, c'est avant tout veiller pour la naissance de Jésus et se retrouver en famille », Marius, Victor, Clément et Adam (5ème).
« Pour Noël, nous nous rappelons la naissance de Jésus : une crèche. On a des cadeaux comme la naissance de Jésus. Nous veillons le 24 décembre avec la couronne de l'Avent et le calendrier. Noël est une fête de famille où nous ouvrons les cadeaux, en mangeant des papillotes», Maude, Gaëlle et Marina (5ème).
« Noël est un temps familial, où l’on prend du temps pour vivre un moment de Fête ensemble avec le repas, les cadeaux offerts à ceux qu’on aime. Mais aussi un temps où l’on se rappelle que Jésus est né et est venu pour nous, en participant à la Messe, en faisant la crèche, et en vivant le temps de l' Avent comme une attente nécessaire, qui rend Noël encore plus beau » Collégiens de 6ème et de 3ème.
Pour les lycéens de 1ère, Noël, c’est «la Naissance de Jésus, Dieu qui donne son fils, mais aussi une fête commerciale », ce sont des valeurs, « la famille, la bienveillance », des traditions, « les décorations, les films de Noël, la crèche, le sapin, les chants». Ils nous confient qu’ils n’aiment ni « trop manger, ni les problèmes de famille, ni la tradition obligatoire des cadeaux » mais aiment beaucoup « les anecdotes du repas de Noël en famille, la messe de Noël un peu "populaire", le mythe du Père Noël et l'ambiance festive, les cadeaux ! »
Propos recueillis par Claude Uhl
Echos de la paroisse n° 250 du dimanche 9 décembre 2018
A propos du site internet de la paroisse
Notre paroisse a basculé son site web (ndesperance.com) sur la nouvelle plateforme du diocèse. Une présentation plus moderne, plus lisible et plus performante. Ce qui ne rend pas forcément le travail du webmestre facile quand les mises en page doivent satisfaire à la fois les grands écrans, les tablettes et les smartphones. Mais heureusement, "si haute la montagne, on y trouve un sentier".
L'équipe Communication vous invite donc à profiter des ressources que ce site vous procure tout en partageant vos échos avec nous. Et ensemble, construisons une paroisse accueillante et vivante.
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« L’Avent aujourd’hui »
Dès qu’on parle de l’Avent, (du latin adventus), il s’agit d’un avènement, d’une venue. On pense à quelqu’un qui va arriver. Cela demande un temps de préparation pour un meilleur accueil. Et le moment venu, ce sera une grande fête, une grande joie, un bon temps de rencontre.
Nous pouvons le remarquer, dans notre monde d’aujourd’hui : au lieu de parler et de vivre ce temps fort de l’Avent, certains pensent aux commerces, aux cadeaux, aux décorations, aux illuminations. Cela fait partie déjà d’une préparation.
Mais l’Avent, pour nous, chrétiens, est un temps de préparation spirituelle pour nous aider à mieux accueillir Dieu qui est devenu l’un de nous. Le Verbe de Dieu s’est fait chair, Dieu a pris notre condition humaine, excepté le péché. Cette venue de Jésus parmi nous est annoncée par les prophètes, plus particulièrement par Isaïe et par Jean Baptiste. Notre vie a besoin d’une mise à jour, d’un ajustement, pour une meilleure conversion en vue de mieux préparer le chemin du Seigneur.
Comme réalisation de ce temps fort, c’est à chacun de voir de près, comment nous nous comportons envers nous-mêmes et envers notre prochain. Un petit geste de pardon, d’accueil, de solidarité, de service, de visite aux personnes malades, âgées...
Durant ce temps fort, soyons alors de vrais témoins, de vrais artisans, de paix, de vérité au sein de notre paroisse, de notre famille et de notre société. Vivons alors, dans la joie, ce temps de préparation, en vue d’une meilleure fête de rencontre dans la foi.
Jésus Christ est notre Bonne Nouvelle et notre Espérance. Demandons au Saint-Esprit de nous aider à bien vivre ce temps fort et que cette fête de Noël soit un temps d’espérance pour grandir ensemble dans la foi.
Père Ramanatsitohaina Daniel
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Retour sur Ephata-Fest’ 2018
Du 1erau 4 novembre dernier, plus de 600 jeunes, accompagnés de plus de 200 bénévoles se sont retrouvés à Grenoble pour le Festival pour les jeunes Catholiques en Isère, Ephata-Fest’ 2018.
Merci à tous les jeunes de l'Isère pour votre présence, votre enthousiasme, votre foi, votre confiance pour ce temps de festival et durant cette belle année de démarche diocésaine « Ephata » où les jeunes de 12 à 35 ans étaient invités à prendre la parole sur leur perception du monde et leur désir pour l ‘avenir.
Merci aussi à tous les bénévoles et aux familles qui ont hébergé tous ces jeunes, particulièrement ceux de notre paroisse.
« Ne ralentissons pas notre élan » comme le dit notre évêque dans sa lettre aux jeunes (on la retrouve intégralement sur le site du diocèse). En quelques éléments : « Chers Jeunes, avant tout, je vous exprime ma confiance, osez les rêves, engagez-vous, cultivez l’esprit d’ouverture et la proximité, formez-vous, découvrez la présence de Dieu en vous, reconnaissez dans l’Eglise votre famille. Sachez que vous êtes la joie et l’espérance de votre évêque et de l’Eglise ».
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Suite à nos actions caritatives de l’Avent 2016-2017, Sara vous remercie...
Je m’appelle Sara, je suis angolaise, je suis arrivée en France en décembre 2015 : j’avais 15 ans et demi, je n’ai plus de famille dans mon pays.
Arrivée en France, je n’ai pas été prise en charge par l’aide sociale à l’enfance. Grâce au Secours Catholique et à l’hébergement du réseau Esaïe du diaconat protestant, j’ai pu être protégée et j’ai commencé des études.
Grâce au soutien financier de la paroisse Notre-Dame de l’Espérance (2 années de suite) : j’ai pu faire une 3ème au lycée des Charmilles à Grenoble puis j’ai été orientée au lycée « Vallon Bonnevaux » à Chabons où je prépare un CAP « services à la personne, vente », je suis en 2ème année. C’est une formation qui me plaît bien,
Je vous remercie tous pour votre soutien : vous m’avez permis de faire des études en France. Merci beaucoup. Sara
Echos de la Paroisse n° 249 des 24 et 25 novembre 2018
Le Christ Roi
Chrétiens du vingt-et-unième siècle : démocrates et républicains pour la plupart, nous sommes tentés de trouver le titre de Christ-Roi désuet et dépassé. Quel sens peut-il avoir aujourd’hui ?
Une étrange royauté. Elle se démarque des modèles humains passés ou présents… D’ailleurs, Jésus n’a jamais revendiqué le titre de roi terrestre : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ». Il est venu pour servir, non pas pour être servi. A Pilate qui le presse de questions, Jésus répond : « Tu l’as dit, je suis roi » en précisant naturellement de quelle manière, ce qui ne fait qu’accroître la perplexité du procurateur.
L’évangéliste Jean nous fait percevoir l’aspect paradoxal de cette royauté du Christ en présentant les événements de la Passion comme un cérémonial inédit d’investiture. Jésus est revêtu d’un manteau de pourpre ; il est couronné d’épines et assis sur une estrade. La croix est le lieu de l’élévation où Jésus « attire tous les hommes à lui ».
Son Royaume est présent et en construction dans chaque écoute patiente, chaque sourire encourageant, chaque fardeau partagé, chaque regard respectueux et aimant, chaque geste de paix et de réconciliation… Le passeport en est l’amour et le service du Seigneur Jésus. Nous sommes les ambassadeurs de ce Royaume… Les trésors de son Royaume, ce sont les pauvres et les humbles ; ce sont tous les êtres humains pour lesquels le Christ Jésus est venu servir et donner sa vie.
P. Guy Genoud
Actions Caritatives de l’Avent 2018
« Ce n'est pas de ton bien que tu fais largesse au pauvre, tu lui rends ce qui lui appartient » comme le dit Saint Ambroise, cité dans l’Encyclique Populorum Progressiodu Pape Saint Paul VI et repris sous d’autres formes par le Pape François.
C’est ainsi que nous rappelons les propositions d’actions caritatives pour l’Avent 2018 au niveau de notre paroisse.
Pendant les deux premiers dimanches de l’Avent, (soient les samedi 1er et dimanche 2 décembre ainsi que les 8 et 9 décembre), collectes dans chaque relais, de paquets de papillotes qui seront distribués avec des cartes de Noël (préparées par les enfants de la catéchèse du dimanche et de la pastorale des écoles primaires de l’enseignement catholique) dans les six EHPAD ou maisons de retraite localisés sur le territoire de la paroisse.
Pendant les trois premiers dimanches de l’Avent, (soient les samedi 1eret dimanche 2 , 8 et 9 ainsi que les 15 et 16 décembre), collecte pour les colis de Noël à destination de l’Association Point d’Eau (des bonnets, des écharpes, des gants, des chaussettes hautes et chaudes ainsi que des rasoirs, des savons et du gel douche, dentifrice et brosses à dent)
À l’issue des messes du premier dimanche de l’Avent (samedi 1er et dimanche 2 décembre), collecte soit en espèces, soit par chèque libellé à l’ordre de « Le Habert » (désormais, nom de l’Association Saint Paul) pour la poursuite de la prise en charge du loyer, avec les charges, d’un appartement géré par l’Association Le Habert (association fondée par le Père Fréchet, et en lien avec le Secours Catholique). Cet appartement est destiné à héberger des personnes en grande précarité. Un reçu fiscal sera remis systématiquement à toute personne ayant communiqué son adresse.
L'équipe paroissiale
Echos de la paroisse n°248 des 10 et 11 novembre 2018
Le 100eanniversaire du 11 novembre 1918
Un siècle après l’Armistice de 1918, l’exposition itinérante sur les catholiques de l’Isère dans la Grande Guerre, organisée par les Archives diocésaines sur une idée de Mgr de Kerimel, fait halte à la Cathédrale Notre-Dame de Grenoble, du 5 novembre au 6 décembre (entrée libre). C’est l’occasion de revenir sur cette période de l’histoire de notre diocèse.
En 1914, le diocèse de Grenoble comptait plus de 800 prêtres, et près de 600 paroisses.
Furent alors mobilisés 303 prêtres, et 68 petits et grands séminaristes. 157 paroisses furent privées de curé. A Meylan, le Grand Séminaire transformé en hôpital fut pratiquement vidé de son clergé. Quant aux Chartreux, qui avaient été expulsés de leur monastère 11 ans plus tôt, ceux qui étaient en âge de se battre revinrent librement de leur exil pour défendre la Patrie en danger : 38 d’entre eux furent mobilisés, 4 devaient être tués et 9 blessés.
Le soudain départ au front de tant de membres du clergé obligea l’Eglise diocésaine à des réorganisations dans l’urgence, et à donner davantage de responsabilités aux laïcs : offices de prières dans les églises paroissiales, catéchisme, obsèques… Au front, dans les tranchées, les membres du clergé prirent non seulement part aux combats, mais de plus se dévouèrent sans compter afin de prodiguer le réconfort spirituel et moral à leurs camarades.
Les deux évêques successifs (Mgr Maurin puis, à partir de 1917, Mgr Caillot) soutinrent sans faillir l’effort de guerre, entre autres en acceptant la demande du gouvernement de prêter leur concours à la collecte des emprunts nationaux qui étaient organisés chaque année. Le bulletin diocésain de l’époque, quant à lui, prit sa part de la propagande anti-allemande, mais tout en saluant les efforts de paix du pape Benoît XV et de l’empereur Charles 1erd’Autriche.
Cependant, la plus belle réalisation de l’Eglise catholique durant cette période fut certainement l’Association catholique de secours aux blessés, de l’alimentation populaire et de l’assistance par le travail, fondée dès septembre 1914 par l’évêque. Son but était de fournir du linge pour les blessés, en faisant travailler les ouvrières victimes du chômage. Des ateliers furent ouverts à Grenoble, Voiron, La Tour-du-Pin, Vizille, Renage, Bourgoin, Tullins-Fures, Châbons, Vinay… Au plus fort de son activité, l’association employait plus de 3 200 ouvrières. De plus, elle étendit son domaine d’action aux soldats, aux ouvrières, aux formations sanitaires, aux prisonniers indigents, aux diocèses envahis, ainsi qu’au gouvernement et aux diocèses de Belgique.
Au moment de l’armistice, chacun saluait l’implication de l’Eglise catholique dans le conflit. En Isère, 20 prêtres, 14 grands séminaristes, et 9 petits séminaristes de Saint-Antoine, avaient été tués au combat ou étaient morts d’une maladie contractée au front.
A Grenoble, la basilique du Sacré-Cœur, édifiée à la suite du Vœu diocésain de juin 1918, fait mémoire de cette époque tragique.
Gilles-Marie Moreau.
Un livre pour en savoir plus : Les catholiques de l’Isère et la Grande Guerre, par Gilles-Marie Moreau, éditions de l’Harmattan, 2016.
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Journée du 18 novembre
Notre pape François a voulu qu’elle soit la journée mondiale des pauvres, non pas la journée pour les pauvres mais leurjournée et il l’explicite dans un message dans lequel il invite chacun à « un sérieux examen de conscience pour saisir si nous sommes réellement capables d’écouter les pauvres. Cette journée se veut une modeste réponse de toute l’Eglise adressée aux pauvres de toutes sortes de façon qu’aucun d’eux ne croie que leur cri s’est perdu dans le vide ».
Nous avons tous autour de nous des pauvres « de toutes sortes » (on peut être pauvre sans avoir trop d’inquiétude financière). Cet appel est une occasion de faire le point sur l’attention que nous leur portons.
C’est aussi la journée nationale du Secours Catholique. Notre paroisse s’est engagée cette année encore pour héberger des femmes migrantes à l’abri Saint-Luc (2 pièces du presbytère) et diverses autres actions. Il est vrai que nous rencontrons de nombreuses personnes en très grande précarité et l’aide apportée par les bénévoles et les membres de nos communautés paroissiales est une pierre vivante de notre contribution vers un monde plus fraternel. Merci de la mobilisation de bon nombre d’entre vous.
Contacts : Gérard Hudault, Anne et Michel Messie, Jean-Marie Château, Jean-Yves Blanc, Secours Catholique 10 rue Sergent Bobillot, 04 76 87 23 13
Echos de la Paroisse n°247 des 20 et 21 octobre 2018
Tous les Saints.
Qui sont les Saints ? … non pas seulement ceux du calendrier, mais « l’innombrable foule des hommes », les inconnus, les plus humbles qui ont vécu et sont morts sans laisser de souvenirs… Les Saints, ce sont ces milliards d’hommes, de femmes, d’enfants, l’humanité primitive de tous les continents, les esclaves de l’Antiquité ou des Temps Modernes, soldats de tous les empires, de toutes les nations, paysans attachés à leur terre… Tous ont vécu des vies d’amour, d’amitié, de joies, de souffrances, tous sont créatures de Dieu, enfants de Dieu pour qui Jésus Christ, Fils de Dieu a donné sa vie.
En France, le 2 novembre n’étant pas un jour férié, nous avons l’habitude de nous rendre au cimetière le jour de la Toussaint… Tous nous pensons que nos défunts sont près de Dieu : même s’ils n’ont pas été de grands saints, ils sont pardonnés et sanctifiés. Dieu n’est pas ce juge impitoyable qu’enseignait le catéchisme de mon enfance, qui accueille au ciel, envoie au purgatoire ou en enfer.
A bien lire l’Evangile, nous pensons aujourd’hui que chacun construit, tout au long de sa vie, sa propre éternité : ma vie éternelle sera ce que fut ma vie… une vie d’amour et de don de soi… ce sera la joie de ma vie éternelle ! … une vie d’égoïsme, de plaisir, de solitude, ce sera la tristesse de ma vie éternelle… !
La foi de l’Eglise progresse de siècle en siècle … cependant il ne nous est pas donné de savoir ce que sera réellement notre vie éternelle auprès de Dieu.
Père Carret.
Et si Vivre la Solidarité en paroisse pour nous, pour vous c’était
D’accueillir quatre femmes migrantes et participer au fonctionnement de l’Abri Saint Luc, ouvert depuis un an, au 10 Place Lavalette. Mais que fait-on à l’Abri ? Que se passe-t-il ? Quelque chose d’ordinaire. Un petit groupe s’est constitué pour vivre l’Evangile en actes. « Qui vous accueille, m’accueille » C’est pourquoi à 19h, chaque soir un bénévole est là pour ouvrir l’Abri aux quatre personnes envoyées par le Secours Catholique. Elles arrivent très fatiguées et n’aspirent qu’au repos.
A leur arrivée, nous les accueillons. Un bénévole apporte pour ces quatre personnes un repas, préparé chez lui avec soin, avec amour, je dirais. Nous leur demandons comment s’est passé la journée, et voyons avec elles si elles ont rencontré des problèmes. Un bon de douche leur est remis. Elles l’utiliseront le lendemain aux douches municipales. Si nous le souhaitons, nous pouvons partager le repas avec elles. Puis nous partons. Nous avons besoin de bénévoles pour tourner 7 jours sur 7. Ce besoin est urgent, très urgent si nous voulons continuer. Voulez-vous nous rejoindre ? « Venez et voyez ».
Les bénévoles de l’Abri Saint Luc.
Samedi 27 octobre, Sacrement de l’Onction des Malades à la basilique St-Joseph.
Accueil à 16h pour la préparation dans la petite chapelle de l’église, messe à 17h. Ce sacrement n’est pas uniquement destiné aux mourants mais aussi aux malades, aux vivants qui sont marqués par la maladie ou la vieillesse. Coupon de participation à retirer au fond des six églises. Coupon rempli à remettre à la Maison Paroissiale, 1 rue de Sault, tél. 04 76 87 27 82, mail. secretariat@ndesperance.com.
Echos n°246 du 8 octobre 2018
Nous avons demandé au P. Sante Pometto de se présenter suite à sa nomination dans la paroisse
En entendant mon accent, vous comprendrez vite d’où je suis natif ! En effet, je suis né à Agna, un petit village italien non loin de Venise.
A l’issue de mes études, j’obtiens le diplôme d’instituteur. Puis je décide de poursuivre des études de philosophie et de théologie à Rome.
Un an après mon arrivée dans la région grenobloise en 1975, je suis ordonné diacre par Monseigneur Matagrin. En 1976, je suis ordonné prêtre dans mon village natal et reviens de nouveau en France. J’exerce alors mes premières années de ministère à la Mission Catholique italienne de Grenoble. Je poursuis mon ministère à la Paroisse de Fontaine tout en dispensant des cours d’italien à l’école internationale grenobloise. Puis en 1989, je suis nommé sur la paroisse de Brignoud. En 1996, je deviens curé à Pontcharra et en 2000 prêtre modérateur de la Paroisse Sainte Thérèse. Onze ans après, je quitte Pontcharra pour la paroisse Saint Loup. Je poursuis mon ministère en tant que prêtre accompagnateur et aumônier des hôpitaux de Grenoble pendant 2 ans.
Depuis le 1erseptembre, l’Évêque m’a nommé en tant que vicaire sur la Paroisse Notre Dame de l’Espérance et accompagnateur des italiens dans la région. Une nouvelle aventure commence.
Si certains parmi vous sont tentés ou intéressés, je célèbre tous les 2e dimanches du mois une messe en italien à l’Eglise de la Nativité à Fontaine à 10h.
Je compte sur votre amitié, votre tolérance et vos prières et vous assure de vous porter dans la mienne.
P. Sante Pometto
Catéchèse des Enfants 2018-19
Pour débuter cette année, le thème choisi est « Dieu se donne » entrant dans le cycle de 12 modules pour les 8-11 ans « Seigneur tu nous appelles » (Diffusion Catéchistique de Lyon).
La catéchèse a lieu dans les 2 Eglises, un dimanche par mois. Le calendrier et la date de l’inscription sont adressés par mail à chaque parent fin juin pour lui permettre de s’organiser utilement. Les enfants sont répartis dans 4 groupes : CE1, CE2, CM1, CM2, encadrés par deux catéchistes (idem pour les 2 Eglises). Nombre d’enfants inscrits = 74 (37 à NDR) et (37 à SVP).
Préalablement au dimanche de catéchèse, se tient une réunion mensuelle réunissant les catéchistes des deux sites, en présence du Père Genoud (pour NDR) et du Père Dany (pour SVP), et au cours de laquelle deux catéchistes présentent la séance qu’ils ou elles ont préparée en binôme.
En CM1, les enfants, qui en font la demande, se préparent à recevoir la 1èrecommunion et suivent un parcours complémentaire lié à ce sacrement.
Les catéchistes bénévoles sont généralement des parents et les dimanches de catéchèse pour tous regroupent aussi les plus petits (Eveil à la Foi) et les plus grands (adolescents et adultes) dans des groupes de Paroles.
Martine Aeschlimann
Témoignage d’un catéchiste
"Je m'étais éloigné de l'église depuis un moment mais l'idée que mes enfants aient une culture religieuse me plaisait sans que je franchisse le pas. Une voisine m'a parlé du caté qui se faisait à Notre-Dame Réconciliatrice en 2012. Cela nous a bien plu et les enfants ont été rapidement inscrits au KT et à l'éveil à la foi. Je me suis engagé dans la catéchèse en 2015 en binôme avec une "ancienne" et j'ai eu le sentiment de m'enrichir spirituellement, autant lors des préparations de séances avec les autres catéchistes, que pendant les séances avec les enfants. En tant que catéchiste, je pense que je contribue à soutenir la communauté avec un engagement modeste mais concret."
Echos de la paroisse n° 245 du 23 septembre
Extrait de la prise de Parole du Père Patrick Gaso lors de la Messe d'installation du 16 septembre 2018
« Quand un nouveau curé est nommé et arrive dans sa nouvelle Paroisse, il est bon qu’il prenne le temps de regarder, de rencontrer, de comprendre. C’est ce que j’ai commencé à faire.
J’arrive aussi dans une situation particulière où notre paroisse est dans la souffrance de la mort de deux de ses pasteurs : les Pères Ferradou et Nabil. Ils étaient appréciés de tous ! C’est une perte et une tristesse pour notre Paroisse.
Mais, nous ne sommes pas sans espérance ! Notre certitude est dans le nom du Seigneur ! La mission continue ! […]
Je résume en trois points, les axes principaux que nous allons travailler en équipes :
1- Comprendre les charismes, les spécificités, l’histoire de chaque église, pour aider à mieux les développer, à les faire connaître, au service de tous.
2- Réfléchir et proposer une vision claire, dont le sens soit non seulement motivant et compréhensible par tous, mais qui fédère notre communauté paroissiale pour garder le cap et continuer ensemble notre Mission.
3- Notre responsabilité est de « prendre soin de tous » ! Mais comment y répondre ? Ma réponse est que nous devons former une communauté solide, visible, attentive ! Comment accueillir et prendre soin des autres, si nous n’avons une véritable attention fraternelle déjà entre nous ? Commençons alors à fortifier notre communauté paroissiale ! »
Chers amis, j’ai besoin de votre prière pour garder le bon cap, je vous assure de la mienne.
Patrick Gaso (votre nouveau curé)
Le texte intégral est sur le site de la Paroisse : www.ndesperance.com
Le décès du Père Nabil, MERCI pour le don de votre vie !
Originaire de Mossoul en Irak où il était né en 1949, il devient prêtre et arrive en France à la fin des années 1970, après quelques années de ministère dans son pays. Il effectue plusieurs séjours à Grenoble et connait plusieurs affectations avant d’exprimer son désir de revenir dans notre diocèse, où il est affecté dans les paroisses de Saint-Eloi (autour d’Allevard) et Notre-Dame de Milin (autour du Grand Lemps).
Ces dernières années il aidait la paroisse de Notre-Dame de l’Espérance. Notre évêque lui avait demandé aussi d’exercer son apostolat auprès des Chrétiens d’Orient, surtout des Irakiens, résidant dans le département. Le Père Nabil assurait par exemple régulièrement la messe en rite syriaque à la Basilique Saint-Joseph.
Abouna Nabil, comme j’aimais fraternellement l’appeler, était un homme au contact chaleureux, dont le cœur vibrait sans cesse des divers traumatismes de l’Orient. Je crois qu’il vivait aussi son adoption iséroise comme un lien entre Orient et Occident ; il en était, en tous cas, le signe dans notre diocèse. Ses obsèques ont eu lieu le vendredi 14 septembre à 15h, à l’église Saint-Louis et la messe a été concélébrée par de nombreux prêtres dont le Père Patrick Gaso, curé de la paroisse. Elle était présidée par Monseigneur Christophe Dufour, archevêque d’Aix et Arles, qui était un ami du Père Nabil. De très nombreux fidèles assistaient à la cérémonie. Ensuite il fut inhumé au cimetière Saint-Roch dans la tombe des prêtres du diocèse.
Nous prions pour lui, nous rendons grâce pour ce qu’il a donné et nous prions Dieu le Père pour le pardon de ses péchés.
Père Loïc Lagadec, Vicaire général du diocèse
Les jeunes d’Ephata ! ont besoin de vous
Dans quelques semaines (du 1erau 4 novembre), un millier de jeunes (12-35 ans) va envahir les rues de Grenoble. Pendant quatre jours, venus de toute l’Isère, ils sont invités à faire une expérience nouvelle du Christ et de l’Eglise.
Après un temps en paroisse, ils vont converger vers le Sacré-Cœur de Grenoble pour célébrer la fête de la Toussaint. Notre évêque leur remettra une lettre, répondant ainsi à leur parole, telle qu’elle s’est exprimée tout au long de l’année écoulée.
Les deux jours suivants, tous vont participer à des ateliers de formations et d’échange, mêlés à des temps de prière et de rencontres avec des intervenants extérieurs.
Chaque journée s’achèvera sur une veillée : le vendredi 2 novembre une veillée miséricorde ; le samedi 3 novembre, se mêleront théâtre, chants, danses et
prière. Les jeunes disent l’important du beau pour exprimer leur foi. Ils devraient être servis !
Parler de service est l’occasion d’interpeler tous les paroissiens du centre-ville : les jeunes vont être accueillis en famille.
Nous en recherchons 300 : à partir du moment où vous pouvez accueillir deux jeunes (mineurs ou majeurs) ou des adultes accompagnateurs (qui peuvent être seuls), vous pouvez rendre un précieux service ! Si vous souhaitez être bénévoles (accueil sur les sites, sécurité…), vous êtes également les bienvenus. Il n’y a pas de compétence requise, sinon d’aimer les jeunes et de vouloir les aider à grandir en Eglise !
Vous qui habitez en centre-ville, je vous remercie d’avance pour votre attention et disponibilité pour ce beau projet diocésain ! Rendez-vous sur le site du festival : ephata38.fr
Merci d’avance !
P. Emmanuel Decaux
Echos de la paroisse du 09 septembre n° 244
Numéro 244
Pour l’amour du Christ
Le père Michel Ferradou, notre Curé, mais aussi un frère, un ami, un confident nous a quitté en ce début du mois d’août. Ce départ, brusque et rapide, nous laisse tous désemparés et un peu perdus...
Mgr Guy de Kerimel, lors des funérailles (le 7 août) commençait ainsi son homélie : « Le Père Michel Ferradou nous a quittés comme il a vécu : discrètement, sans vouloir déranger. [...] Quelle était cette force intérieure qui l’habitait ? Michel était très pudique et ne partageait rien de sa vie intérieure. La qualité de ses homélies disait cependant quelque chose de la richesse de sa méditation.
Nous avons en lui le témoignage d’un homme au service de la lumière du Christ ; un homme enfoui dont la mission fut de glorifier Dieu. Il n’attendait rien des séductions du monde, il cherchait la vraie lumière. Il n’a pas centré les gens sur lui, mais sur le Christ. [...] Durant ces derniers mois éprouvants, Michel a laissé paraître sa force intérieure, son espérance, son abandon. [...] Il a compris que son heure était venue. Il n’a pas cherché à la fuir, ni à la retarder. Il a assumé sans se plaindre, refusant l’acharnement thérapeutique. [...]
Il n’a pas manifesté de peur : « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me conduit » (Psaume 22).
Dans l’Action de grâce pour le Père Michel Ferradou, il terminait ainsi : « Que le témoignage de sa sérénité nous aide à supporter nos épreuves de ce monde, à faire confiance à Dieu, et à travailler humblement à l’avènement du royaume ».
C’est dans ce contexte de la maladie du Père Michel que notre évêque m’avait proposé au printemps dernier, cette mission de Curé de notre Paroisse. En juillet, alors qu’il était à « Ma Maison », affaibli, mais pleinement conscient, nous nous sommes rencontrés plusieurs fois. Nous avons beaucoup échangé sur la Paroisse, les projets, j’ai entendu ses constats et ses intuitions... J’ai encore beaucoup à découvrir et je prendrai le temps de la rencontre avec chaque clocher, avec chacun. Merci, déjà, à celles et ceux qui m’ont accueilli toujours avec chaleur et simplicité.
J’aurais aussi, dans les semaines à venir, l’occasion de vous partager ma vision, mon désir d’ouverture à tous, ma volonté de prendre soin de la communauté paroissiale, sans oublier les différentes histoires qui la composent.
Je rends grâce pour le Père Michel Ferradou, ami et pasteur. C’est avec humilité et joie que je commence cette nouvelle mission pastorale, confiée par notre évêque, auprès de vous et avec vous !
Que le Seigneur envoie son Esprit Saint sur chacun, sur notre communauté, notre Paroisse, notre diocèse… afin que nous puissions discerner Sa volonté, l’accueillir dans la paix et la mettre en œuvre joyeusement !
+ Patrick Gaso