Saint-Luc

Présentation - Saint-Luc

Présentation - Saint-Luc

Le clocher Saint-Luc s'étend sur 3 quartiers :

  • Notre Dame
  • L'Ile Verte
  • Saint Laurent

L'église est située Place du Docteur Girard sous un grand immeuble . Elle est accessible par la rue Aymon de Chissé , la rue Eugène Delacroix et depuis la place elle-même par un plan incliné .

TRAM B : Arrêt Ile Verte

 

Nous avons appris avec tristesse le décès de Mme Françoise Vaissier le 27 février 2023 à 87 ans. Françoise avait été très active dans la vie du clocher Saint-Luc. Ses funérailles ont eu lieu le vendredi  3 mars 2023 en l'église Saint-Luc. Nous exprimons notre reconnaissance à Françoise et notre sympathie à ses proches.  Nous les assurons de nos prières.

   Deux personnes ont tenu à témoigner de ce que Françoise leur a apporté :

  • Le père Gaston Delmas dans une lettre ce 3 mars 2023 :
       « Pour évoquer la vie de Françoise VAISSIER, on peut volontiers utiliser le beau mot de Servir. Ce mot nous est cher à nous chrétiens car il résume la vie de Jésus-Christ, qui a dit : ¨Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir¨. Ce service des autres, Françoise l’a d’abord et essentiellement exercé, de par sa profession au CHU, en préparant les patients devant subir une opération.
        Pendant longtemps, elle a été membre de l’équipe d’animation pastorale du relais paroissial Saint-Luc, pour en être finalement responsable, ce qui lui permit de déployer son immense dévouement.
    Elle fut une participante généreuse à tous les besoins et activités de la communauté : les permanences Place Lavalette, la préparation des messes dominicales et autres célébrations, les partages d’Évangile, la distribution dans le quartier des journaux de la paroisse et des enveloppes du Denier de l’Église, sans parler du ménage de l’église, qui ne la rebutait pas. Toutes ces tâches, elle les accomplissait avec beaucoup de ponctualité et de rigueur. Françoise a mené ainsi, dans la discrétion, une vie de dévouement, sans chercher les honneurs ou le prestige. Aussi nous pouvons exprimer notre action de grâce à Dieu pour la plénitude de cette vie. Ce qui en fait la valeur, c’est moins la durée que le poids du don de soi et le témoignage de Foi qu’elle porte.
        Heureux, nous dit l’Évangile. Oui, heureux ceux qui marchent sur cette voie royale du service des autres. Dieu les accueillera dans la Joie et la Paix de sa maison. »
     
  • Xavier Giacomazzi, notaire paroissial :
        « Le 24 décembre 2004, durant ma première année de bénévolat au Secours Catholique, j'avais participé à la préparation du repas de Noël qui avait lieu dans les salles paroissiales de Saint-Jacques. Une bénévole s'est occupée toute la soirée de proposer aux personnes participant à ce repas une carte postale, une petite lettre à faire parvenir à un ami, à un membre de la famille, une soirée à écouter parfois la détresse des personnes seules, à consoler la tristesse et la solitude, avec une patience incroyable, aidant ceux qui écrivent mal ou n'écrivent pas ou plus. Cette personne, c'était Françoise Vaissier, avec qui je suis également parti en pèlerinage à Lourdes. Merci Françoise pour tous ceux que tu as écoutés, accompagnés, pour ton dévouement au service des plus petits que tu as rencontrés au nom de ton indéfectible foi en Notre Seigneur. »
  • Arlette Bressat, paroissiène à Saint-Luc :
        « Françoise, nos chemins  se sont croisés à plusieurs reprises. À l’hôpital, ou vous étiez médecin anesthésiste. J’ai  apprécié la qualité de votre travail, de votre présence auprès des malades. Puis, nous nous sommes retrouvées au Secours Catholique à Repas Partage et au Relais Saint-Luc.
        
    Ce que j’ai constaté, Françoise, c’est que le mot frère pour vous n’était pas un vain mot. Vous avez toujours eu le souci  d’accueillir l’autre tel qu’il était avec respect et patience. Avec beaucoup de délicatesse, de douceur, vous avez fait de l’accompagnement scolaire ! Entre autre, il en a fallu de la patience avec Ozcan et Huseyin que vous avez aidé dans l’apprentissage de notre langue ! Votre joie lorsque vous avez été conviée à fêter le CAP de Marius, le petit fils de Trayan, que nous connaissons tous.

        Vous aviez toujours le souci que les autres soient bien au niveau humain et spirituel. Votre discrétion vous faisait entrer en communion profonde notamment avec David de Point d’Eau qui chaque fois que je le rencontre me demande de vos nouvelles. Lors des sorties « détente » pendant l’été, vous avez su tisser des liens avec Kadidja. Sans compter le nombre de malades de notre quartier qui ont eu la chance d’avoir votre visite et qui particulièrement ont reçu l’Eucharistie à Korian ou  à domicile toujours avec un sourire que l’on ne peut oublier.
         Vous n’étiez pas insensible aux évènements du monde. Chaque fois  qu’une catastrophe, un évènement mondial ou familial traversaient nos vies, vous les preniez dans la prière.
         Profondément bonne, discrète, humble, bienveillante, votre vie a accompli un service d’Église lors des animations et réunions du Relais Saint-Luc.  Vous avez été durant tout ce temps comme Jésus,  au service de tous. Vous saviez actualiser l’Évangile du  lavement des pieds.
          Merci Françoise pour cette vie donnée au service des autres. Prenez soin de nous qui sommes encore sur le chemin et qui avons besoin de relève.
          À-Dieu Françoise ! »

Lhistoire de l'église Saint-Luc

 

Le premier projet de construction d’un lieu de culte à l’Ile Verte date de 1950.

Un terrain est offert au diocèse par de généreux paroissiens et un premier projet est envisagé. Mais faute de fonds pour le financement de l’édifice, le projet est abandonné.

Un second projet est établi par le cabinet Félix-Faure quelques années plus tard : une église ronde de fort belle facture, mais qui ne verra pas le jour, toujours pour des problèmes de finances (et il faut bien le dire, une certaine mauvaise volonté du diocèse).

En 1961, une solution est enfin trouvée : le diocèse de Grenoble cède le terrain à l’entreprise Nigra-Gastaldo : Celle-ci construira un immeuble d’habitation, à la condition d’y « insérer » une église.

Le projet est confié au cabinet Béhotéguy. L’immeuble sera construit sur pilotis, sous lesquels prendra place l’église. Celle-ci aura la forme de deux triangles inversés, et la presse lui donne le nom de « diabolo » à cause de cette forme curieuse. Elle est en grande partie construite en bois, et un des côtés du « triangle » est entièrement constitué d’un vitrail multicolore qui éclaire le mur du fond de l’église. L’inauguration a lieu en 1967.

C’est une construction tout à fait originale dont il existe peu d’exemples (rappelons qu’à Paris, rue de Sèvres, face au Bon Marché, une église « gothique » datant du début du XXème siècle, a été construite et insérée dans un immeuble. Elle est indécelable de l’extérieur, on y pénètre par la porte d’entrée de l’immeuble et on ne la découvre qu’en pénétrant dans le hall !)