Rencurel

Église Saint Jean-Baptiste

Histoire de l'église

On retrouve sa trace au début du XIIe siècle.

Au début des années 1880, cet édifice fut détruit et reconstruit au même emplacement. Agrandie par la construction de deux bas-côtés flanquant la nef centrale, ses nouvelles fondations se trouvent en partie sur les restes de l'ancien cimetière déplacé plus à l'écart. Elle fut ouverte au culte catholique en 1887 et restaurée vers 1936. L'église possède un carillon fort intéressant composé de huit cloches : deux grosses cloches fondues en 1803 et 1887 et six petites cloches fixes fondues en 1938 (selon un témoignage, ces dernières auraient été sauvées du pillage allemand en 1944 par le curé et les habitants).

Depuis le début des années 1980, des fissures sont apparues sur les piliers nord et nord-ouest ainsi que sur la voûte. La multiplication et l'agrandissement de ces fissures et laissant entrevoir un mouvement du sous-sol affectant la façade et les piliers latéraux, ont conduit Madame le Maire à prendre un arrêt de fermeture au public en avril 2002 et à engager au sein du conseil municipal  une réflexion sur les solutions à envisager pour sa réouverture.

 

Une courte histoire de la paroisse de Rencurel (1969)

En application de la loi de séparation de 1905, la commune devient propriétaire de l'Église et du presbytère de Rencurel. Ces bâtiments sont cependant mis à disposition de la paroisse.

A l'automne 1913, arrive l'abbé Joseph Caillat. Il s'installe dans le presbytère. Comme il est un bon pédagogue, il accueille quelques élèves. Victime de son succès, il doit construire des salles de classe et la mairie met à sa disposition un terrain (1932) ; une seconde extension s'avère nécessaire (1935).

La commune porte le bail à 60 ans.

Le père Caillat décède en 1944. Après la guerre, aux élèves de l'école secondaire s'ajoutent des séminaristes un peu particuliers : ce sont des vocations tardives à la prêtrise. Arrive, en 1946, le père Bret, qui entreprend des travaux d'extension importants, d'où, entre autre, la construction de la maison dite des Genêts. Le séminaire doit répondre à un nombre de demande croissant mais les temps changent et Rencurel est jugé trop reculé pour recevoir tant de monde et le séminaire déménage dans la vallée, près de Vienne (1965?).

Ne pouvant laisser ces bâtiments vacants, l'évêché accepte une proposition de transformer les Genêts en maison de repos pour prêtres âgés. En 1968, un prêtre de Grenoble, venu se reposer à Rencurel, se voit proposer par l'évêque de cumuler les fonctions de prêtre de la paroisse de Rencurel et d'aumônier de la maison de repos. Il accepte et c'est l'occasion de dénouer une situation patrimoniale confuse. La commune cède à l'Association diocésaine tout ce qui a été construit sur son terrain, tandis que l'Association retrocède à la commune tout ce qui a été construit après la seconde guerre mondiale, y compris une maison qui deviendra le nouveau presbytère. La commune aménagera ce nouveau presbytère au prix d'un emprunt que l'Association l'aidera à rembourser. Les informations reçues s'arrêtent au 15 août 1969.

 

Relais de Rencurel

Relais de Rencurel