Découvrez les hauts lieux et maisons d’accueil présents dans le diocèse de Grenoble-Vienne
La cathédrale Notre-Dame à Grenoble
Espace de prière, la cathédrale de Grenoble est aussi un espace d'art et d'histoire.
Signe de la communauté vivante du diocèse de Grenoble-Vienne dont elle est l'église-mère, elle est aussi témoin de la vie locale par son histoire et son patrimoine architectural depuis plus de 1600 ans.
La cathédrale actuelle a été reconstruite entre le XIIe et le XVe siècle. Elle est l'un des rares exemples, en France, de ce que l’on appelle un groupe cathédral.
Il s'agit d'un système d'église double, c'est-à-dire de deux églises édifiées côte à côte : une église épiscopale, Notre-Dame, et une seconde église, Saint-Hugues, dont le rôle originel n'est pas connu précisément.
Elle est l'un des six éléments de ce groupe cathédral avec l'église paroissiale Saint-Hugues, la maison de l'évêque, le baptistère, le cloître et le bâtiment des chanoines.
La Cathédrale Saint-Maurice de Vienne
Il y avait à Vienne une communauté chrétienne vivante dès le IIe siècle. En 177, sous la persécution de Marc Aurèle, quarante-huit chrétiens de Lyon et de Vienne furent martyrisés.
La cathédrale de Vienne occupe le même site depuis le IVe siècle, mais aucune trace de construction antérieure au Xe siècle ne subsiste. Elle est consacrée par le pape Innocent IV sous le vocable de Saint-Maurice, le 20 avril 1251.
Un concile eut lieu à Vienne en 1311. Les séances solennelles du concile œcuménique, en présence du pape Clément V et du roi de France Philippe IV ont lieu dans la cathédrale de Vienne en 1311 et 1312.
Le chœur et les parties hautes de la nef sont construits dans le style gothique, tandis que la façade fut construite dans le premier quart du XVIe siècle. La cathédrale sert de grenier à foin et de caserne durant la Révolution française. Elle est redonnée au culte catholique au début du XIXe siècle.
La basilique Saint-Joseph à Grenoble
La première église Saint-Joseph a été consacrée en 1697 dans un faubourg de la ville, hors des remparts de Lesdiguières. Son seuil a servi de point stratégique afin de déterminer l'altitude exacte de Grenoble, 213,48 mètres. Englobée à partir de 1836 dans l'enceinte fortifiée du général Haxo, l'église est démolie au début des années 1920.
Reconstruite quasiment au même endroit mais avec une entrée orientée vers la place de Metz, cette basilique a été consacrée le 1er janvier 1924.
La basilique a été confié en 2009, aux jeunes catholiques de l’Isère, pour en faire un lieu de rassemblement.
La basilique du Sacré-Cœur de Grenoble
A l’aube du XXe siecle, l’évêque de Grenoble, Mgr Henry, souhaite créer une nouvelle paroisse dans un quartier en pleine expansion, celui de la gare. Il confie l’élaboration des plans à l’abbé Joseph Viallet, fils de l’ancien maire Félix Viallet de Grenoble, industriel et homme politique à l’origine de nombreuses réalisations et rénovations architecturales. L'abbé Joseph se passionne pour ce projet d’envergure, pour en faire un petit Montmartre dauphinois. Lieu de dévotion au Sacré-Cœur et d’accueil de pèlerins sur le chemin de Notre-Dame de La Salette. Sa mort prematurée en 1918 l’empêche de voir poser la première pierre.
En 25 ans de travaux, ses successeurs eurent à cœur de respecter ses volontés, allant au-delà de ses espérances de magnificence. Faute de moyens, les travaux sont supendus en 1969, laissant aux catholiques de la ville un édifice religieux inachevé. Aujourd’hui, la basilique est totalement renovée. Avec ses 1500 places assises, elle est le plus grand lieu d’envergure du diocèse. La basilique répond au besoin actuel de rassemblement, mais aussi d’accompagnement d’un nombre grandissant de personnes en quête de sens pour leur vie.
La basilique accueille depuis 2016 une œuvre contemporaine exceptionnelle : 24 vitraux, uniques au monde par leur originalité. Un projet de grande ampleur (316 m2), proposé par un artiste dauphinois de cœur et de renomée mondiale : ARCABAS.
Sanctuaire Notre-Dame de La Salette
Notre-Dame de La Salette est située aux confins sud du département de l’Isère, au dessus du village de Corps (RN 85 entre La Mure et Gap), à 1800 m d’altitude.
Le 19 septembre 1846, dans les alpages au dessus du village de La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, disent avoir rencontré une "Belle Dame" en pleurs, toute de lumière. Elle leur confie un message de conversion, pour "tout son peuple".
Après 5 ans d’une enquête rigoureuse, l’évêque de Grenoble, Mgr Philibert de Bruillard, reconnaît par un mandement authenticité de l’apparition.
Le message de Notre Dame de La Salette, très enraciné dans la Parole biblique, n'a rien perdu de son actualité. Rejoignant la vie concrète des paysans de 1846, il intéresse encore tout homme de bonne volonté.
Le sanctuaire accueille régulièrement des pèlerins du diocèse et d’ailleurs et rassemble les membres de la communauté catholique de l’Isère pour de grands évènements diocésains.
Sanctuaire Notre-Dame de l’Osier
A 45 km de Grenoble et à 55 km de Valence, sur la rive droite de l’Isère, face au Vercors, les côteaux des Préalpes dominent la vallée du Sud Grésivaudan réputée, de nos jours, pour la culture des noyers avec l’appellation de "noix de Grenoble". Au-dessus de Vinay, le hameau des Plantées (ou Plantés ou Plantes !) s’est appelé "Notre-Dame de l’Osier" en 1657, avant d’être érigé en paroisse en 1830 puis en commune en 1869.
Plus d’informations : La basilique et la chapelle de Bon Rencontre son ouvertes tous les jours de 8h30 à 18h30 (9h à 17h l’hiver)
Une messe est célébrée chaque premier dimanche du mois à 10h30 ainsi que pour le 15 août, 8 septembre et 8 décembre.
Contact : 04 76 36 70 44
Église abbatiale de Saint-Antoine l’Abbaye
Né en 251 dans un village d'Egypte, Antoine, issu d'une famille aisée et chrétienne, vend ses biens et se retire dans un ermitage où il doit lutter contre ses peurs et le découragement (= tentations) par la prière et le jeûne.
Au Moyen-Âge, le « mal des ardents » est un fléau meurtrier. Face à ce mal terrifiant, la croyance en la puissance miraculeuse de saint Antoine demeure le seul recours. Ce n'est qu'en 1596, qu'on découvre l'origine du mal, le seigle ergoté (l'ergot est un champignon parasite) qu'on ne jette plus en période de disette. Les malades sont soignés par des laïcs hospitaliers, à la maison de l'Aumône, érigée en abbaye au XIIe siècle. Les hospitaliers deviennent alors chanoines réguliers de l'Ordre de saint Antoine. La disparition de la maladie en signe le déclin définitif en 1777.
L’abbaye fut construite du XIIe au XVe siècle sous l'impulsion des Antonins, un ordre hospitalier de moines médecins qui rayonna sur toute l'Europe pendant le Moyen Age, autour des reliques d'Antoine l'Egyptien. L'Eglise fête saint Antoine le Grand le 17 janvier, mais à Saint-Antoine l'Abbaye, il est fêté le jour de l'Ascension.
L'abbatiale est classée Monument historique depuis 1840. A la beauté architecturale s'ajoute la richesse de la décoration intérieure avec des peintures murales, des tapisseries d'Aubusson, des somptueuses boiseries, des reliquaires d'une grande finesse. Un orgue du XVIIe siècle, comprenant 44 jeux, se dresse face à la nef.
Maison Champagnat
La Maison Champagnat est un centre de vacances appartenant au diocèse de Grenoble-Vienne. Il est agréé Jeunesse et Sport et sa vocation est d'accueillir les groupes de jeunes, les paroisses, mouvements et associations catholiques du diocèse. Situé au pied du massif du Vercors, à deux pas du village de Gresse-en-Vercors, le centre bénéficie d'un environnement exceptionnel pour les activités de pleine nature, été comme hiver.
Cette maison, en gestion libre, a une capacité maximale de 81 lits (capacité moindre pour les groupes ayant besoin de l'agrément Jeunesse et Sport). Plusieurs tarifs sont proposés en fonction de la provenance des groupes, de leur nombre et de la période de l'année.
1396 montée du Serpaton
Hameau Uclaire
38650 GRESSE-EN-VERCORS