De la fraternité locale à la fraternité diocésaine
De l’écoute de la Parole à l’ouverture missionnaire
Que de chemin parcouru depuis mai 2013 ou Mgr Guy de Kerimel nous invitait à un nouvel art de vivre dans nos communautés. La deuxième journée diocésaine des fraternités locales le 21 mai a rassemblé les membres d’une trentaine de paroisses, heureux comme les pèlerins d’Emmaüs d’ouvrir leurs yeux grâce au cheminement dans la Parole que nous ont fait vivre le père Cassiel Cerclé et Barbara Skowronek.
Plusieurs ateliers d’initiation ont permis aux participants d’expérimenter différentes méthodes pour lire la parole de Dieu en groupe (photo langage, lecture pas à pas, lecture d’image, dialogue contemplatif...) et l’atelier frat’ en mission a remporté un vif succès car chacun est venu partager la dimension missionnaire de sa fraternité : dans son quartier, pour accompagner un membre vers les sacrements, pour soutenir les migrants, pour faire vivre un parcours Alpha en prison, bravo les missionnaires !
Dans l’atelier la prière dans la frat, les personnes pensaient « récolter » des prières et elles ont découvert la prière personnelle. Le mot qui fâche « le débat » a fait débat pour finalement s’accorder pour dire que la fraternité n’est pas un lieu de débat encore moins d’exégèse ! L’enjeu est de porter le dialogue au niveau du spirituel, c’est-à-dire dans l’écoute de l’autre et de Dieu.
« Comment donner le goût de la fraternité locale aux personnes qui frappent à la porte de l’Église ? » La melifrat du dimanche matin à la paroisse Saint Thomas permet ce carrefour entre pastorales, entre les Rencontres Venez et Voyez et la communauté paroissiale.
La fraternité locale n’est pas une option ! a fermement répété le père Loïc lagadec et il a donné les priorités pour chaque paroisse :
- 1 référent fraternité
- 1 rencontre annuelle
- des temps de relecture pour rendre visible la diversité des visages des fraternités et leur dimension missionnaire
Pour continuer à vous accompagner, le service Évangélisation est à votre disposition.
Caroline du Sordet